Feux d'artifices interdits : coup dur pour les magasins
Chaque année, c’est environ 3.500 clients qui viennent s'approvisionner durant le mois de décembre dans le magasin d’articles de fêtes de William à Rocourt. Il possède une large gamme consacrée aux feux d’artifices. Mais cette année, avec la pandémie de la COVID-19, le gouvernement a décidé d’interdire l’utilisation de feux d’artifices sur l’ensemble du pays. Pourtant leur vente reste autorisée.
Une situation compliquée à comprendre pour le vendeur et pour les quelques clients présents. Sur ce mois de décembre, William a déjà perdu 75% de son chiffre d’affaire et il compte beaucoup sur la vente de feux d’artifices pour s’en sortir économiquement. Avec les autres membres du secteur, ils ont tenté de trouver une solution, mais les artificiers se sentent aujourd’hui abandonnés par l’Etat belge.
L’utilisation de feux d’artifices est considérée comme une infraction COVID, passible d’une amende de 250euros. Cependant, les acheteurs pourront tout de même utiliser des feux d’artifices de type F1, c’est-à-dire ceux qui sont les moins dangereux et avec un niveau sonore faible.
Il ne devrait donc pas y avoir beaucoup d’illuminations dans le ciel liégeois sur le coup de minuit le soir du réveillon.