Standard : l'interdiction de transferts est levée
La Commission des licences a levé l'interdiction de transfert imposée au Standard de Liège depuis le 8 mai dernier. Le club liégeois l'a annoncé ce jeudi sur son site WEB.
Le Standard de Liège a fourni les preuves nécessaires afin d'être autorisé à recruter de nouveaux joueurs. "L’auditeur des licences a confirmé ce jour sa demande à la Commission de lever l’interdiction de recrutement et la conformité du club vis-à-vis de l’ensemble de ses obligations de paiements dans le cadre de sa licence", explique-t-on dans le communiqué du matricule 16. "Cela va permettre d’entamer sereinement la préparation de la saison prochaine sur le terrain et dans la composition du noyau professionnel."
Même si financièrement, la situation des Rouches reste délicate, il s'agit néanmoins d'une avancée positive alors que c'est l'heure de la reprise (test physiques) pour le noyau pro ce jeudi.
Le processus de reprise "avance"
Le Standard, toujours propreté du groupe américain 777 Partners, a également annoncé que le processus de revenu suivait son cours. "Le processus permettant à des investisseurs potentiels à manifester leur intérêt pour une reprise potentielle avance comme prévu", peut-on lire dans le communiqué paru ce jeudi. "Ces derniers auront dans les prochaines heures l’occasion d’accéder aux informations nécessaires pour se positionner durant les prochaines semaines. Durant ce processus, le club entend continuer ses activités de manière professionnelle et espère compter sur le soutien de l’ensemble de ses supporters et sympathisants."
Il n'est pas certain que cela contentera les Ultras Inferno 1996. Dans un communiqué publié mercredi, le groupe de supporters a assuré ne plus avoir confiance en la direction actuelle, réclamant clairement les départs immédiats de Pierre Locht (CEO) et Jean Michel Javaux (administrateur). Ces derniers ont remis leur démission il y a plusieurs semaines mais ils continuent d'être impliqué dans la gestion du club en attendant l'arrivée d'un repreneur.
Stéphane Savaris