Van Colen Potatoes: la frite a toujours la cote !
Van Colen Potatoes à Berloz est le leader wallon de la frite fraîche à destination des snacks, friteries et restaurants. En croissance depuis sa création, la société se retrouve aujourd’hui à l’étroit. De nouvelles installations sont en cours de construction à Geer, ce qui devrait lui permettre de doubler sa production.
Van Colen Potatoes a débuté ses activités d’épluchage de pomme de terre en 1992 ,à Berloz. La société a fusionné en 2007 avec sa concurrente Despiert pour devenir aujourd’hui le leader wallon de la frite fraîche pour friteries, snacks et restaurants.
« Yves Van Colen et moi avons fusionné en 2007. Nous avons tous les deux commencé nos activités dans les années 90 et, de concurrents, nous sommes devenus associés », précise Vincent Despiert, administrateur de Van Colen Potatoes.
Chaque semaine, ce sont 200 tonnes de pommes de terres de Hesbaye qui sont ainsi lavées épluchées coupées et emballées sur cette chaîne entièrement automatisée. Van Colen valorise ainsi ses 80 hectares propres de culture, mais également ceux d’agriculteurs de la région.
« On essaye au maximum de se fournir auprès des agriculteurs locaux, nous sommes au cœur de la Hesbaye, réputée pour la qualité de ses terres agricoles ».
Depuis sa création, Van Colen a enregistré une croissance constante et l’entreprise travaille aujourd’hui à flux tendus avec une quarantaine de personnes. La ligne actuelle ne suffit plus. Une nouvelle usine est en cours de construction à Geer, dans le zoning agro-alimentaire de la Spi.
« Nous avons acheté ce terrain de 16.000 mètres carrés à la Spi. On va y ériger une usine de 5.000 mètres carrés qui comportera deux lignes de production. Une nouvelle ligne d’une capacité de 15 tonnes par heure va venir s’ajouter à celle que nous avons qui a une capacité de 6 tonnes par heure. La nouvelle entrera en fonction au printemps 2023, pendant que l’autre sera démontée et réinstallée dans le nouveau bâtiment », complète Vincent Despiert.
Cela va permettre à la société de doubler sa capacité de production, jusqu’à 20.000 tonnes de frites par an, mais aussi de mieux valoriser ses pommes de terre. « Sur la ligne de production de frites, nous n’utilisons que les gros calibres de pommes de terre et nous revendons les plus petits. On pourra dès lors les conserver pour en faire de la purée, par exemple, que nous écoulerons auprès de nos clients actuels. Ce serait une diversification. » Cette nouvelle usine représente un investissement de 12 millions d’euros qui devrait se concrétiser pour le printemps 2023.
Sophie Driesen