Les élèves de Hannut ont battu les tambours pour la paix
A Hannut, les élèves ont battu les tambours pour la paix. En ce 21 mars 2024, plusieurs implantations scolaires ont véhiculé des messages de paix et de tolérance, particulièrement face à la guerre en Ukraine et au Moyen-Orient.
Les élèves des écoles communales de Hannut ont battu le tambour pour la paix. Ici dans la cour de récréation de Moxhe, c’est un joueur de djembé qui a donné le ton et emmené avec lui l’ensemble des élèves de l’école.
« Il suffit de battre le rythme. On bat le rythme, et puis on sait que quand on chante, on bouge, on chante, on danse. En général, c'est festif. C'est pas pour faire la guerre », explique Philippe Collard, musicien et animateur.
Les élèves ont battu la mesure, mais ont également chanté avec leurs instituteurs. L’objectif était de véhiculer un message de paix et de tolérance, particulièrement en ce 21 mars 2024.
« J'ai trouvé important cette année de marquer le coup, en tout cas de symboliser ce temps où ce jour du 21 mars avec eux, de les conscientiser, de leur montrer ce que c'était de battre la paix en espérant qu'ils la pratiquent au quotidien sur les cours d'école, principalement », commente Jacqueline Delathuy, directrice des écoles de Moxhe et de Grand-Hallet.
A Grand-Hallet, l’école communale arborait elle aujourd’hui des ballons blancs et des colombes porteurs d’espoir. Les élèves ont lu des poèmes, puis ont appelé à la paix avec leur tambours. C’est le papa d’une élève, un batteur, qui encadrait le groupe. Toute l’école participait à cette opération.
Les chants et les tambours ont donc résonné une bonne partie de la matinée dans les deux implantations hannutoises. L’école n’a manqué aucune édition de ce mouvement lancé en 1976 par le résistant poète et conteur belge Arthur Haulot.
Sophie Driesen