Le séisme vécu par les familles belges
Des familles belges s’organisent après le séisme du 6 février 2023 qui a touché la Turquie et la Syrie.
Nadia, une Liégeoise d’origine turque, a pu avoir rapidement des nouvelles de sa famille. Les contacts ont été établis le jour même, par Instagram et Messenger.
La Turquie a déjà subi de nombreux tremblements mais jamais aussi forts, lui a expliqué son oncle, qui habite Adana, une ville d’1,5 million d’habitants, située à 30 km de la côte. Le bilan humain de cette catastrophe a aussi été aggravé par deux facteurs : le tremblement est arrivé en période hivernale, et a surpris la population durant la nuit.
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« Il a fallu près de 20 heures à mon oncle pour parcourir à peine 250 km en voiture », ajoute Nadia. « Les routes sont impraticables. Les aides des pays limitrophes mettent du temps à arriver. L’aéroport d’Hatay était inaccessible car sa piste avait été endommagée. »
Les autorités turques ont recensé les premiers besoins pour les populations sinistrées. La solidarité internationale s’est rapidement mise en place. Actuellement, les besoins sont plutôt médicaux.
Les différents hôpitaux, hors régions sinistrées, sont saturés. Le matériel médical manque par endroits.
Les familles en Belgique se sentent démunies face à cette catastrophe, conclu Nadia, mais l’aide s’organise.
Il est difficile pour les communautés de penser à la reconstruction, alors que le bilan humain s’alourdit encore, plus de 10 jours après le séisme.
Louise Grailet.