La FGTB se fait entendre au siège liégeois du PS
Des représentants de la FGTB Liège-Huy-Waremme sont allés faire entendre leur voix aux sièges liégeois de partis, dit "progressistes", de la majorité fédérale. Ce vendredi matin, ils ont notamment rencontré Frédéric Daerden, le président de la fédération liégeoise du PS. Le syndicat socialiste se mobilise afin que les élus et élues de Liège relayent les revendications du monde du travail.
Un trottoir "rouge de monde" devant le siège liégeois du parti socialiste, c’est plutôt raccord. Mais il s’agit surtout du point de départ de la mobilisation de la FGTB Huy-Waremme ce vendredi. Le but : interpeller dans le cadre de l’accord interprofessionnel 2021-2022 les sections locales du PS et d’Ecolo, dans un second temps, deux partis de la majorité fédérale. Car jusqu’ici, les négociations ne répondent pas aux attentes du syndicat socialiste. "Il y a eu une proposition de concertation qui a été faite par le gouvernement fédéral aux organisations syndicales", explique Joël Thone, le président de la FGTB Liège-Huy-Waremme. "Elle ne convient pas à la FGTB car nous ne voulons pas de norme impérative. Nous voulons par contre une négociation sur le salaire minimum."
C’est le principal message de la délégation aux élus et élues de la région liégeoise. Les syndicalistes comptent trouver un relais pour obtenir une augmentation substantielle du salaire minimum et des bas salaires, avec comme objectif d’atteindre les 14€/heure ou 2300€ bruts/mois.
Se faire entendre auprès du gouvernement fédéral commence par une rencontre avec Frédéric Daerden. Autour de la table, le président de la fédération liégeoise du parti socialiste écoute les représentants syndicaux. Après une heure d’entretien, les échanges semblent avoir été constructifs. "Il faut qu'on puisse porter les demandes de l'organisation syndicale au niveau notamment de l'augmentation du salaire minimum", commente Frédéric Daerden. "Je crois que c'est un élément sur lequel le ministre de l'Emploi, Pierre-Yves Dermagne, est déterminé d'avoir une trajectoire croissante."
D’autres revendications prioritaires comme la révision des conditions de fin de carrière ou la liberté de négocier des accords au niveau des secteurs d’activités économiques ont aussi été entendues par le ministre wallon, parti à présent relayer les messages aux plus hautes instances socialistes.
Stéphane Savaris