Bassenge : le propriétaire de la grotte du TrouLouLou assure que les chauves-souris ne sont pas menacées
À Eben-Emael, la survie des 850 chauves-souris de la grotte du TrouLouLou à l'approche de leur hibernation inquiétait. Aujourd’hui, le propriétaire assure que les chauves-souris ne sont pas menacées.
La colonie de chauves-souris de la grotte du TrouLouLou est-elle menacée ? Après l’inquiétude des riverains concernant la survie de celle-ci, le propriétaire, Jean-Claude Loverix, a décidé de mettre les choses au clair.
Selon lui, les chauves-souris ont assez d’endroits pour passer afin d'hiberner les semaines qui arrivent. Cette hypothèse est également partagée par le DNF. Pour le propriétaire, la sauvegarde des chauves-souris a toujours été de mise depuis des générations : "Les chauves souris n'ont jamais été menacées. Cela n'a jamais été dans mes intentions. On a porté aucun travaux à la grotte pour empêcher les chauves souris de rentrer. Les plastiques sont mis en place pour réguler la température. Il y a une ouverture de 60 centimètres sur 4 mètres de large, plus 7 buses d’aération qui permettent aisément aux chauves souris de rentrer." détaille le propriétaire. "Le DNF est venu le constater, et est au courant que les chauves-souris sont là et qu'elles n'ont jamais été en danger ici."
Risques de décrochements
Mais depuis février 2023, l’accès à la grotte est fortement déconseillé au niveau sécurité. Un rapport de police a constaté des décrochements de plaques à l’intérieur de la grotte. Suite à ce rapport, la bourgmestre de Bassenge, Valérie Hiance, a envoyé un courrier au propriétaire afin d’attirer son attention sur la stabilité des grottes : "Nous avons conseillé au propriétaire de contacter un ingénieur des mines afin de déterminer les points de danger et les mesures à prendre pour sécuriser le site."
Seulement, l’étude de stabilité coûte cher. Bien trop cher pour ce propriétaire. En outre, l’accès à cette grotte étant désormais obstrué rend le recensement risqué au niveau sécurité, en plus des lourdes conséquences si un accident devait arriver. "Suite à ce courrier-là, je ne peux laisser rentrer personne. Même en signant une décharge, je reste civilement responsable. Et s’il arrivait quoi que ce soit, c'est ma maison qu’on vend." ajoute Loverix.
À terme, le propriétaire et le DNF travailleront de pair afin d’assurer la protection des chauves-souris, mais aussi la sécurisation du site en lui-même, victime d’effractions régulières.