L'OPRL présente Aline Sam-Giao, sa nouvelle directrice générale
L'Orchestre Philharmonique Royal de Liège présentait sa nouvelle directrice générale ce vendredi. Il s'agit d'Aline Sam-Giao. Elle succède, depuis le 1er septembre, à Daniel Weissmann, qui a pris sa pension. La Française de 47 ans vient tout droit de Lyon, où elle était directrice générale de l'Auditorium-orchestre national, depuis six ans. Après avoir effectué toute sa carrière musicale chez nos voisins, l'ancienne danseuse et hautboïste est arrivée dans un tout nouvel environnement. Elle n'était d'ailleurs jamais venue à Liège.
"J'avais fait le tour de ce que je pouvais faire en France"
C'est l'ancien directeur général lui-même qui a contacté Aline Sam-Giao pour lui proposer de poser sa candidature. "La proposition de Daniel Weissman est arrivée à un moment où j'avais l'impression d'avoir fait le tour, à Lyon. J'étais en quête d'un nouveau défi et après avoir discuté avec lui, il m'a vite convaincue". Tous deux se connaissaient d'ailleurs, puisque l'OPRL avait été invité, en 2021, à venir jouer à Lyon. Aline Sam-Giao dit avoir admiré, à l'époque, la qualité de l'orchestre et de son directeur musical, Gergely Madaras.
Trois priorités
L'environnement dans lequel elle arrive lui plait énormément, elle ne s'en cache pas. "Le 3 septembre dernier, j'ai assisté aux journées portes ouvertes de l'orchestre. J'ai été impressionnée par l'acoustique de la salle, que je ne connaissais pas. Je m'y suis tout de suite sentie chez moi, alors que je n'étais jamais venue à Liège. J'ai su que j'étais au bon endroit."
Dès lors, pas question de revoir entièrement les projets développés par Weissmann. Mais bien de travailler dans la continuité, tout en suivant l'évolution de la société. Ce qui donne trois priorités: "La première est de se rapprocher des publics, d'être acteur de l'évolution de la société. La diversité des publics doit nous amener à développer des productions de plus en plus variées et à ouvrir l'orchestre à d'autres publics, des jeunes, mais aussi des petits enfants, pour lesquels il y a peu d'offre pour l'instant." La deuxième est de créer plus de liens entre les musiciens et le monde extérieur, à travers les réseaux européens, pour améliorer la visibilité internationale de l'OPRL. Le tout, c'est le troisième objectif, en assurant les financements, tant publics que privés.
Eline Fauconnier