Autotests et bons conseils en pharmacie
Tous les belges auront accès aux tests COVID à faire soi-même dès le 6 avril. Ce mercredi, RTC vous a donné le mode d'emploi des autotests mais à quelques jours de leur mise en vente en pharmacie, il reste néanmoins certaines interrogations comme : "dans quel cas faut-il avoir recourt à l'autotest ?" ou encore "que faut-il faire s'il révèle un résultat positif ?"
Dans la pharmacie Kohl-Zonderman à Loncin comme dans toutes celles du Royaume, l’arrivée des autotests COVID est prévue pour la semaine prochaine. Si tout n’est pas encore organisé sur la plan logistique, les responsables d’officine se tiennent prêt. Ils ont notamment reçu des informations à propos des recommandations d’utilisation. "Cela doit être pratiqué si on a des symptômes du COVID", explique Valérie Zonderman, pharmacienne à Loncin. "Dans ce cas, on fait un (auto)test et s'il est positif, il doit être confirmé par un test PCR. Il faut alors prendre contact avec son médecin."
Déjà en vente dans plusieurs pays européens, le kit autotest se compose d’un écouvillon pour le prélèvement nasal, d’un tube avec un liquide réactif et d’une plaquette pour découvrir le résultat. Le principe est évidemment de se tester soi-même avec ce matériel.
Ayant un rôle d’outil complémentaire dans la stratégie de dépistage de la Covid-19, les tests rapides (pas aussi fiables qu'un test PCR) seront uniquement délivrés en pharmacie, leur coût devrait être d’un peu moins de 10 euros par pièce. Un remboursement sera possible dans certains cas. Quant aux conseils d’un ou d’une professionnelle, cela n’a pas de prix ! "C'est un test qui se fait seul mais nous sommes là pour aider et donner des informations complémentaires", précise la pharmacienne Valérie Zonderman. "L'objectif reste de pouvoir évaluer au mieux le résultat de son test".
Une évaluation de la distribution des autotests en pharmacie est déjà prévue pour début mai.
Stéphane Savaris