Le brevet sectoriel : un atout à valoriser auprès des entreprises
Vendredi soir, les élèves ayant réussi les épreuves sectorielles, organisées par le Fond sectoriel de formation à l’industrie technologique, recevaient leur prix lors d'une cérémonie organisée à Tihange. Ce sont les élèves des secteurs de la maintenance industrielle, de l’usinage et de l’électricité qui recevaient leur brevet. Ces épreuves se déclinent en deux grandes parties. Les candidats doivent passer des tests théoriques avant les épreuves pratiques qui se déroulent dans des centres de compétences tels que Technifutur à Liège. Ces épreuves sont taillées sur mesure pour l’industrie. La main d’œuvre hautement qualifiée est très recherchée. Réussir les épreuves sectorielles constitue un réel atout pour les industries, qui étaient d’ailleurs présentes sur place.
« Dans notre secteur il est très difficile de trouver des candidats motivés » explique Angélique Emonts, responsable des Ressources Humaine chez Mustad & Britte Mustad. « Posséder un brevet sectoriel est un réel plus pour le futur travailleur. Cela montre qu’il excelle, et qu’il est par conséquent très compétant pour ce qu’on lui demandera. Mais cela montre également qu’il est motivé et travailleur. Il faut savoir faire des efforts pour arriver à un tel niveau. C’est pour cela qu’on vient ici, à la source pour essayer de trouver l’un ou l’autre jeune pour intégrer notre entreprise. »
Parmi les brevetés, beaucoup étaient issus des écoles liégeoises. A titre d’exemple, Julien Halleux de l’Institut Saint-Louis de Waremme a été lauréat d’or en électricité. En soudage au TIG, Nicolas Piot, de l’École Polytechnique de Huy décroche lui la médaille de bronze.
Au total, 550 élèves ont tenté leur chance pour ces brevets. Deux cent quatre-vingts l’ont obtenu. Il fallait pour cela faire au moins 60% au total en cumulant théorie et pratique.