"Restreindre la capacité des Ardentes n'est pas jouable"
A moins de six mois du lancement des Ardentes, beaucoup de zones d'ombre planent toujours sur l'organisation de l'événement, annulé l'an dernier en raison de la Covid. En attendant des indications claires des autorités, l'équipe du festival liégeois travaille sur la 15ème édition en partant du principe qu'une réduction de l'assistance ne serait pas viable.
La flamme est toujours là, le feu "Ardentes" est prêt à brûler en 2021 mais il n’y toujours pas de fumée blanche… Depuis mars 2020, l’équipe qui organise le festival pense à l’édition 2021, censée se tenir du 8 au 11 juillet, et continue à y croire. "On travaille dans l'espoir et dans le but de proposer les Ardentes début juillet", confirme Fabrice Lamproye, co-organisateur des Ardentes. "Mais, c'est un peu plus fastidieux qu'à l'habitude. Nous ne devrions pas être fixés sur le sort de tous les festivals de l'été avant le mois de mars."
Avec une affluence record d’un peu plus de 100.000 festivaliers en 2019, les Ardentes ont le potentiel pour faire encore mieux sur leur nouveau site de Rocourt cette année. L’enjeu principal reste le protocole sanitaire et les mesures à mettre en place. Là encore, l’organisation attend des instructions précises des autorités, ce qui ne l’empêche pas d’avoir ses certitudes… "Il y aura des mesures à prendre", concède Fabrice Lamproye. "Par contre, il ne s'agira pas de restreindre la capacité ou d'empêcher la proximité entre les gens car ce n'est pas jouable pour nous."
L'organisation des Ardentes compte sur un éclaircissement de la situation grâce à la vaccination qui débute et à l'usage de tests rapides.
L'espoir venu de Barcelone
Dans ce contexte, l’expérience-pilote d’un concert à l’ère du coronavirus menée à Barcelone en décembre dernier est une source d’espoir. 463 personnes masquées se sont retrouvées sans distanciation sociale, les participants avaient effectué un test rapide à l’entrée. Tout le monde était négatif. Aujourd'hui, avec le recul, on sait qu’il n’y a eu aucune contamination.
"C'est un beau signal, cela redonne de l'espoir pour beaucoup d'organisateurs de concerts mais cela n'est pas tout à fait adapté à ce que l'on vit en festival car c'était dans une salle", conclut Fabrice Lamproye.