Bassenge: la cabane des pêcheurs du Bas-Geer partie en fumée
Ce mardi aux petites heures, le chalet des pêcheurs du Bas-Geer à Bassenge est parti en fumée. La structure en bois accueillait les promeneurs et les bandes de jeunes du coin. Le cadenas aurait été forcé dans la nuit de lundi à mardi. Juste avant que le cabanon ne soit réduit en cendres.
Un cadenas forcé, un cabanon incendié, des cannes à pêche réduites en cendres. Mardi matin, le président des pêcheurs du Bas-Geer reçoit un appel d’un voisin : le QG de son club de pêche a pris feu peu avant 4h du matin. "Malheureusement, on a aucune preuve que c'est bien criminel. On attend d'avoir des informations de la part des pompiers et de la police, mais pour le moment, nous sommes dans l'attente. C'est mon voisin qui m'a prévenu. Il a une caméra chez lui qui a enregistré le début de l'incendie. Les images devraient être analysées, mais on en se fait pas d'illusion, l'enquête va être compliquée", s'attriste François Maréchal, le président des pêcheurs du Bas-Geer.
Ce dernier compte bien déposer plainte contre X dès qu’il sera appelé par la police pour être entendu. Pour lui, il y a peu de chance que l’incendie ne soit pas criminel. Le club n’avait pas trouvé d’assureur pour ce cabanon isolé, la seule chance d’être dédommagé est donc de retrouver les éventuels responsables. "Je trouve ça désolant de retrouver ce cabanon carbonisé, car nous n'avons interdit l'accès à personne et voilà ce que ça donne… Certains parlent d'une bande de jeunes qui était souvent présente sur les lieux, mais on a aucune preuve et je ne veux accuser personne. Je constate juste que tout notre travail a été réduit en cendres en plein milieu de la nuit", constate le président.
Une cabane construite bénévolement sur fonds propres
La petite dizaine de personnes qui compose le club avait construit ce chalet sur fond propre. Chacun avait investi un peu pour permettre aux enfants et aux pêcheurs de s’abriter pendant les stages et les compétitions. "C'est malheureux parce qu'on y a travaillé bénévolement. On a investi de notre poche et cette dizaine d'années de travail est partie en cendre. C'est à pleurer", nous confie Hubert Devillers, l'organisateur des stages pour enfants.
Plus d'abri pour les stages et les compétitions annuels
Tous les ans en juillet, le club et la commune collaborent pour organiser ces stages qui accueillent une vingtaine d’apprentis pêcheurs. Le club espère donc qu’ils seront soutenus pour déblayer les restes carbonisé de leur chalet. Même s’ils sont déçus d’avoir tant donné pour au final retrouver leur chalet carbonisé, ils comptent bien ne pas se laisser abattre. Ils pensent reconstruire un jour ce cabanon si paisible en bord de Geer. (P.J.)