Nouveau parking au CHU du Sart-Tilman: la fin des navettes gratuites
Dès le 2 octobre prochain, ce seront 3.000 places de parking qui seront disponibles au CHU du Sart-Tilman. Le parking 101 va en effet ouvrir ses portes avec 1.100 places sur trois niveaux. Cela signifie aussi que les navettes gratuites du Country-Hall vont disparaître.
Le Parking 101 du CHU va ouvrir ses portes le lundi 2 octobre prochain. Ce sont 1100 places qui vont venir s’ajouter à l’offre actuelle. Cela signifie qu’il y aura au total 3000 places disponibles au Sart-Tilman.
« Oui, c’est la dernière phase des travaux qui se termine et qui va permettre de compter ici sur le site du Sart-Tilman 3.000 places de parking. Un service payant, y-compris pour les PMR, les seuls patients à bénéficier de conditions spécifiques, ce sont les patients en radiologie, dialyse et en hôpital de jour oncologie », explique Antoine Gruselin, le responsable de la communication au CHU.
Ces nouvelles places devraient permettre de résorber les files du P 109 opérationnel depuis le début de cette année. C’est un concessionnaire privé qui gère l’infrastructure. Le tarif est fixé à 1euro50 et 10 euro maximum pour la journée.
« Je trouve cela extraordinaire pour un établissement de faire payer, déjà, un prix pareil. On ne vient pas ici par plaisir, mais par obligation », s’offusque ce patient, à la sortie du parking P 109 ce matin.
D’autant qu’avec l’ouverture du P101, les navettes gratuites reliant le CHU depuis le Country Hall vont disparaître. Les patients habitués à ce service le regrettent déjà.
« Pour ceux qui n’ont pas les moyens de payer le parking, c’est vraiment dommage, car c’était bien pratique de venir se parquer au Country Hall gratuitement et d’arriver juste devant l’entrée de l’hôpital », commente cette dame, au départ ce matin.
« C’est tout un service qui va disparaître », regrette cette dame. « En plus du service gratuit, on avait le chauffeur qui donne un coup de main aux moins valides, c’est regrettable de perdre ça ! », ajoute-t-elle.
Une page va en effet se tourner pour Varol. Le chauffeur effectue une quarantaine de trajets par jour mais n’en est jamais lassé.
« C’est malheureux car ça rend service, on le voit, mais tout cela va s’arrêter le 29 septembre au soi », explique-t-il.
Depuis le départ il était en effet convenu que ces navettes étaient une mesure temporaire. Avec une offre globale de 3000 places payantes au Sart-Tilman, le service ne se justifie plus. « Economiquement, nous avons dû faire des choix, et avec le parking de 3.000 places, les navettes n’ont en effet plus raison d’être », commente encore Antoine Gruselin.
Sophie Driesen