Réveillon gourmand au CHU
Ce soir de réveillon, au CHU, l’équipe de cuisine met tout en œuvre pour offrir aux patients un repas aussi gourmand que possible. Adaptés aux régimes spécifiques de chacun, ces plats sont pensés avec soin, et toujours, avec une touche d’amour.
Un réveillon à l'hôpital, ce n’est pas des plus joyeux. Mais les équipes du CHU s’affairent pour le rendre le plus gourmand possible. Ce soir c’est repas froid. Préparés dans les cuisines du Bois de l’abbaye, la mise en assiette se fait ici au sein du CHU. Avec plein de bonnes choses, pour tout type de patients :
« Il faut s'adapter à chaque pathologie. Donc c'est pour ça qu'on a une équipe diététique qui gère pour chaque pathologie, ils associent un régime spécifique et sur base de ça, évidemment, on décline les différents repas », explique Philippe Ledent, chef du service hôtelier au CHU.
« Ici, à l'hôpital, on a une dizaine de régimes différents, donc on va avoir l'alimentation standard, donc l'alimentation de la plupart des patients puis on a des déclinaisons en fonction des différents autres patients. On a notamment un régime
particulier pour les patients en gastro-entérologie ou pour les patients dialysés par exemple. Le jour de fête, on va essayer de limiter au minimum les restrictions.Tout simplement car on a le côté plaisir, qui est quand même vraiment à noter. », détaille le diététicien au service oncologie, Thomas Biot.
En entrée: macaron salé, au foie gras ou au chèvre. En plat: c’est l’amour l’ingrédient principal de ces petites assiettes bien remplies, comme l'explique Nathalie Herman, commis de cuisine :
« Alors ce soir, ce sera des pommes de terre façon “Orloff”, avec le céleri préparé, une galantine de canard avec une mousse de jambon fumé. On met toujours de l'amour dans nos assiettes. Les personnes qui sont hospitalisées ne le sont pas par choix, donc on essaie d'apporter quand même quelque chose quand on fait les assiettes, c'est comme s'ils étaient chez eux. On essaye de faire comme s'ils ressentaient qu'on met un soin particulier à faire les assiettes pour qu'ils se sentent bien.
En tout le CHU compte plus de 1000 lits. Avec trois repas par jour, il faut une organisation aux petits oignons pour satisfaire tout le monde. Pour le premier repas de l’année, c’est la traditionnelle choucroute qui sera au menu. Un plat réconfortant, et bon pour la santé… enfin presque : « Si on prend d'autres régions de Belgique, je pense que cette choucroute n'est absolument pas présente partout sur le territoire, mais à Liège, bon, c'est une institution. Le chou est plutôt un bon aliment. Mais toutes les charcuteries sur le côté : avec modération », tempère Thomas Biot.
Vous l’aurez compris, pour les dîners de fête tout est bon, mais avec modération.