La série Baraki annonce une saison 2 au FIFCL
Depuis ce vendredi, le Festival International du Film de Comédie de Liège présente de nombreux courts et longs métrages aux amateurs. Cette 6e édition accueille encore plus de personnalités francophones bien connues dans le monde de la comédie et est remplie de nouveautés. L’une d’elle est la projection et la présentation d’une série de comédie made in Belgium.
Baraki, ce simple mot qui désignait à l’origine les forains et les habitants des baraques de mineurs a bien évolué. La série du même nom, sortie cette année et produite entre autres par la RTBF, met en valeur ce stéréotype bien de chez nous. "C'est presque un sport national de définir le baraki. Il y a des définitions plus sombres, d'autres plus lumineuses. Nous, on s'est dirigé vers la valorisation du baraki. On le voit comme une personne au grand cœur qui se fout du regard des autres", explique Julien Vargas, le scénariste de la série.
Baraki, c’est l’immersion du spectateur dans la famille Berthet qui habite Marsoux. Chaque épisode dure 26 minutes, durant lesquelles les acteurs nous font rire autant grâce à leur allure qu’à leur logique de baraki pour gérer certains problèmes. "C'est pas parce qu'on est baraki qu'on est con. C'est un jugement bourgeois de considérer ça. Moi par exemple, je me suis déjà bagarré dans le carré, ce jour-là, j'ai été un baraki. Mais je ne le suis pas à plein temps. On peut avoir des phases de baraki", estime Pierre Nisse, l'acteur qui joue Didier Berthet dans la série.
Cette série, c’est aussi une bonne cure pour comprendre comment passer au-dessus du regard des autres. Tous les personnages ont finalement une personnalité attachante dans laquelle on peut se projeter. La première saison est disponible gratuitement sur Auvio. Les acteurs ont déclamé ce lundi soir le premier épisode de la saison 2 à un public restreint. Les sourires attestent du bel avenir que cette troupe a devant elle. Il faudra encore être très patient avant de voir cette saison sur nos écrans, car les tournages n'ont pas encore commencé. (P.J.)