"Des lieux pour exister": la nouvelle saison du Trinkhall Museum
Le Trinkhall Museum lançait ce vendredi sa nouvelle saison. “Des lieux pour exister”, c’est la thématique qui est développée dans cette exposition annuelle. Une trentaine d’artistes issus de la collection du musée ont notamment été mis à l’honneur.
“La crise sanitaire, la crise climatique, la crise géopolitique, la crise énergétique, on reste dans l’actualité. Des situations dans lesquelles il est aujourd’hui difficile de se poser”, commente Carl Havelange, le directeur artistique et scientifique du musée. “Mais parmi ces lieux pour exister, il y a bien sûr les ateliers de ces artistes, qu’ils soient seuls ou accompagnés, fragilisés ou non fragilisés. C'est-ce qui fait le lien entre toutes les œuvres de cette exposition”.
Une trentaine d’artistes issus des collections du musée ont été mis à l’honneur. Leurs œuvres exposées en série permettent de se rapprocher un peu plus de leur univers. Ici, les sculptures de Julien Deliège.
“Ces sculptures, ce sont pour lui des portraits. Ceux des personnes qui lui sont chères. Nous en comptons quelques-unes dans notre collection, mais on nous en a prêté d’autres aussi pour que l’on puisse vraiment se rendre compte de son travail. Il vient du créham de Bruxelles,” explique encore Carl Havelange.
Nouveau venu au musée, Pedro Ribeiro, avec une exposition monographique étonnante. Un travail pictural évolutif et puissant.
“Oui, nous sommes vraiment très heureux de l’accueillir. Son travail est superbe. Il a commencé avec des peintures figuratives qu’il a commencé à recouvrir et à parfois même déchirer”, commente encore le directeur. “Certaines toiles se situent entre la peinture et la sculpture. C’est très fort.”
En hors-piste, 3 artistes partenaires viennent renforcer la dynamique. Bob Verschueren vient ici avec des œuvres axées sur la nature, Anne De Gelas, la photographe présente une série de polaroïds atemporels, des natures mortes essentiellement, et au cœur de la Black Box, les peintures de celui qu’on nomme le Chardin du 20ème siècle, Maurice Pirenne. Des œuvres très riches à découvrir. C’est ainsi la variété et la diversité des œuvres qui marqueront sans aucun doute la nouvelle saison du Trinkhall. A voir, assurément.
Sophie Driesen