Liège rive gauche - Vu du Ciel
Liège rive gauche -Vu du Ciel. Sclessin, les Guillemins, le Laveu, Burenville, Glain, Cointe et les abords de la rue Saint-Gilles : c'est le programme de cette compilation. L'émission poursuit ses explorations aériennes au cours de cette année 2025.
VDCQDL rive gauche
SCLESSIN
Cette saison, Vu Du Ciel survole le territoire de la ville de Liège, quartier par quartier. Cet épisode propose quelques sites remarquables dans le quartier de Sclessin.
STADE DU STANDARD
On l’appelle "l’Enfer de Sclessin", ou le "Chaudron de Sclessin", en raison de la ferveur de ses supporters.
Le stade du Standard de Liège porte officiellement le nom de "Maurice Dufrasne", qui fut président du club de 1905 à 1926, une période qui a vu les premières grandes constructions sur place.
Au cours de son histoire, le stade a évolué, avec différentes transformations. Ainsi, la capacité maximale a été atteinte en 1973 avec 43 000 places.
Aujourd’hui, le stade peut accueillir exactement 27.351 personnes. En 2006, le stade a été équipé d’une pelouse chauffante.
Le Standard a été 10 fois champion de Belgique, les dernières fois, deux saisons d’affilée, en 2007/2008 puis en 2008/2009."
TERMINUS TRAM ET PARKING
Sclessin abrite une station de la ligne liégeoise du tram. La station de Sclessin est devenue un terminus, depuis l’abandon du projet de l’extension de la ligne jusqu’à Seraing ; cette extension a été jugée trop couteuse par la nouvelle majorité du gouvernement wallon, au mois d’aout 2024. A côté de la station du tram, un parking-relais organisé sur 4 niveaux, offre une capacité de 665 places. L’infrastructure est équipée de bornes et de prise de rechargement pour les véhicules et les vélos électriques. Le parking permet aux automobilistes de laisser leur voiture à l’entrée de la ville ; la Place St Lambert est à 20 minutes en tram.
TERRIL DU PERRON OUEST
Derrière le parking, on aperçoit les restes du terril du Perron ouest ; il a été arasé en grande partie au début des années 2000. Le terril a été en activité de 1909 à 1959. Après quoi, Il a pu servir de promontoire à certains supporters, qui pouvaient ainsi assister, de loin mais gratuitement ,aux matchs des Rouges et Blancs.
PARC HALKIN
Entre le rue de l’hippodrome et le rue Chiff d’Or, se trouve le parc Halkin, un espace vert, de loisir et de sports. Des cheminements permettent de s’y promener tandis que différentes infrastructures y ont été installées pour les plus jeunes enfants, ou pour permettre aux amateurs de tennis de s’entrainer en solo.
CHÂTEAU DE SCLESSIN
Un premier château existait déjà ici au 13e siècle. Reconstruit au 18e , le château, en brique et pierres calcaires, s’est transformé au gré de ses différents propriétaires : la famille de Sauvage, l'administration communale d'Ougrée, puis la Ville de Liège, qui y a installé un centre culturel. En 2000, le Théâtre de l'Aléna a pris place dans l'ancienne salle de bal du château. C’est un théâtre professionnel, reconnu par le Fédération Wallonie Bruxelles.
VAL BENOIT
Le Val-Benoît occupe les terrains d’une ancienne abbaye, qui ont été rachetés par l’université de Liège. L’université va y construire, à partir de 1935, un ensemble architectural de style moderniste, pour y former les ingénieurs dont avait besoin le bassin industriel liégeois. Fin des années 60, l’université commence ses transferts au Sart-Tilman. Le site du Val Benoit est progressivement laissé à l'abandon, jusqu’au début des années 2000, o commence une campagne de réhabilitation.
ANCIENNE ABBAYE
Le corps de l'ancienne abbaye a été reconstruit à l’identique dans les années 50. Le bâtiment a été racheté et rénové par le FOREM, pour y a implanter en 2001 un centre de formation
TOUR DU FOREM
La « tour des Mathématiques » avait été construite en 1964. C’est un des premiers bâtiments du site à avoir être réhabilité.
Haute de 11 étages, elle est maintenant devenue la Tour du Forem.
LE GENIE CIVIL
L’ancien bâtiment du Génie Civil a été a été rénové en préservant ses qualités architecturales modernistes. L’Agence de développement de la province de Liège y fait aménagé des espaces de coworking, des bureaux et des plateaux, destinés aux indépendants, aux PME et aux entreprises.
L’INSTITUT DE MECANIQUE
L'ancien Institut de Mécanique abrite désormais un espace de co-living : les 250 logements pour étudiants et jeunes travailleurs donnent accès à des espaces communs, un concept qui veut favoriser la création d’une communauté
CENTRALE THERMO ELECTRIQUE
L’ancienne Centrale Thermoélectrique abrite des services du FOREM et la Cité des métiers. Le FOREM propose des formations adaptées aux besoins du marché du travail, tandis que la Cité des métiers, pour sa part, offre un accompagnement dans l'orientation professionnelle.
GUILLEMINS
Le quartier des Guillemins doit son nom à l’ancienne occupation du site par un couvent de Guillemites, un ordre religieux de l’ordre de Saint Guillaume.
Le quartier abrite un axe de développement urbain, qui va de la gare jusqu’à la Médiacité en passant par le parc de la Boverie .
GARE DES GUILLEMINS
La gare des Guillemins est située au pied de la colline de Cointe.
Une première gare primitive a été construite à cet emplacement, avec quelques planches, en 1842.
Plusieurs bâtiments se sont succédés, depuis la cabane en bois, jusqu’à la gare Calatrava, inaugurée en 2009 ; elle a été considérée alors comme l'une des plus belles gares du monde. Fin 2022, les 10.000 m2 de la toiture en verre ont accueilli un damier de vinyles colorés, une œuvre temporaire de l’artiste Daniel Buren. L’installation, prévue pour un an, a été prolongée et était toujours partiellement visible fin 2024.
Les trains à grande vitesse, comme les ICE et les Thalys permettent les liaisons internationales vers l'Allemagne, la France ou les Pays-Bas.
PARADIS EXPRESS
le complexe Paradis Express. Les immeubles sont occupés par différents fonctions : des logements, avec plus de 160 appartements et studios, des bureaux, des commerces et une crèche pour l’accueil de la petite enfance.
Le Yust est un bâtiment de co-living qui a ouvert ses portes en mai 2022. L’hôtel dispose d’une grande terrasse de toit, qui offre une large vue sur la gare des Guillemins. Juste à côté, le Silversquare est un espace de co-working, pensé par le désigner liégeois Jean-Paul Lespagnard, ambassadeur de la mode belge à Paris.
Tous Les bâtiments sont à énergie proche de zéro. Les aménagements paysagers, avec les différents espaces verts et arborées, rappellent intentionnellement le relief de la ville, avec ses collines et ses vallons.
GRILL FERROVIAIRE
La gare des Guillemins est bordée par deux grills, un au Nord et celui-ci, au Sud. Ce complexe de voies et d’aiguillages permet de coordonner les mouvements de trains ; il sert aussi de voie de garage pour des trains voyageurs. A l’endroit le plus large, le gril compte 20 voies l’une à côté de l’autre. L’ensemble couvre une superficie de plus de 10 hectares, On y dénombre au total 88 aiguillages. Mis bout à bout, toutes ses voies représenteraient une ligne de 17 km de long.
Côté Sud, les deux voies qui bifurquent avant le pont, assurent les liaisons vers Namur
Les trains qui traversent le pont du Val Benoit desservent les lignes vers Visé, de Verviers, de Rivage, du Luxembourg, et la ligne à grande vitesse vers l’Allemagne
TOUR PARADIS
En bord de Meuse, la Tour des Finances s’élève à 136 mètres de haut, flèche comprise, C’est le plus haut building de Wallonie au moment de son inauguration, en 2015 . L'immeuble avait alors un locataire : la Régie des Bâtiments du Gouvernement fédéral, qui y a installé un peu plus de 1.000 fonctionnaires du Ministère des Finances. La Tour compte 26 étages. Elle a permis de regrouper les services des finances jusque-là dispersés dans 17 bâtiments différents
La Tour des Finances est aussi appelée la Tour Paradis, ce n’est pas une allusion aux paradis fiscaux ; le terme rappelle simplement la présence d’une petite chapelle dénommée Paradis, qui existait ici aux alentours, jusqu’à sa démolition à la fin du 19e siècle.
PASSERELLE
La passerelle La Belle Liégeoise assure la traversée de la Meuse aux cyclistes et aux piétons.
La passerelle, côté quai de Rome, prend naissance en face de la Tour Paradis
Sur la berge du parc de la Boverie, la structure se scinde en deux parties
Une section, en suspension, passe à hauteur des feuillages des arbres, au-dessus des cheminements du parc, pour arriver de l’autre côté de l’étang, au centre du parc
L’autre section de la passerelle descend plus directement entre le bâtiment des sports nautiques et la volière.
La passerelle commémore Anne-Josèphe Terwagne de Méricourt. Elle active à Paris à l’époque de la Révolution française. Surnommée « La Belle Liégeoise », elle est considérée comme une des premières féministes de notre histoire.
HELIPORT
Au début des années 50, La SABENA a exploité un circuit postal héliporté en collaboration avec la Poste Belge. Comme Bruxelles, Anvers et Ostende, Liège avait son propre héliport.
Créé en septembre 1951, la gare liégeoise d’hélicoptère était présentée, sur le carton d’invitation à son inauguration, comme une des plus belles d’Europe L’exploitation de la ligne par la SABENA s’est ouverte aux passagers, jusqu’au mois de septembre 1959, quand le service a dû être arrêté, suite à des problèmes de rentabilité. L'ancienne héligare a été transformée restaurant. Occupé jusqu’en 2013 par le chef étoilé Frédéric Salpetier qui tenait ici le restaurant dénommé l’Héliport, c’est maintenant le Riva Héliport qui occupe l’ancienne Héligare.
SAINT GILLES
La rue Saint-Gilles est une longue artère qui s’étire depuis le carrefour du Pont d'Avroy, dans le centre de Liège, jusqu’à proximité de l'église Saint-Gilles.
La rue, dans sa partie commerçante, s’élève d’abord en pente douce, Elle devient progressivement plus raide, et plus résidentielle. //
La rue St Gilles, sur sa longueur de 1800 mètres, passe ainsi 65 à 160 mètres d’altitude. C’est la principale artère du quartier, qui compte, en moyenne, aux alentours de 55 mille piétons, chaque semaine…
EGLISE SAINT-GILLES
L'église Saint-Gilles de Liège a été plusieurs fois remaniée au cours de sa longue histoire. C’est d’abord l’église d’une abbaye, bâtie au 12e siècle à l’emplacement d’un petit oratoire. De ce monastère, il ne reste que l'église, les bâtiment de l’abbaye ayant été désaffectés à la révolution française, avant d’être démolis. Entre le 15ème et la fin du 18e siècle, c’est au Mont Saint-Gilles qu’étaient envoyés les étrangers condamnés par la justice liégeoise, pour y être pendus, brulés, ou suppliciés. Depuis 1984, les abords du site s’animent bien plus paisiblement, avec « Les petites puces de Saint-Gilles » une brocante qui s’y tient tous les samedis, dès 6 heures du matin.
CHANTEBRISE
La résidence Chantebrise a été érigé dès 1977, au sommet de la rue Saint-Gilles, sur le terrain d’une ancienne houillère, longtemps laissée à l’abandon, et gagnée par la verdure L’immeuble, haut de 42 mètres, compte 160 appartements. Il est un des points de repère du paysage liégeois, sa silhouette étant visible depuis de nombreux endroits en ville. En 2010, cet immeuble a été le premier de la région à intégrer un système de cogénération dans son chauffage collectif ; une seule et même installation produit ainsi plusieurs énergies l’énergie thermique ( pour le chauffage et la production d’eau chaude)) et de l’énergie mécanique, transformée en électricité, réintroduite sur le réseau.
CHÂTEAU MASSART
Le Centre IFAPME Liège-Huy-Verviers de la rue du Château Massart est spécialisé depuis plus de 50 ans dans la formation professionnelle. IFAPME, l’acronyme d’ Institut de formation en Alternance pour les petites et moyennes entreprises. Les cours sont donnés par des professionnels spécialisés dans leur domaine ; on peut y apprendre la gestion d’entreprises, des métiers en pénurie, ou des métiers de niches, par exemple. L’objectif de ces formations est de coller aux évolutions technologiques et aux besoins socio-économiques.
SAINT-SERVAIS
Le collège Saint Servais doit son nom au premier emplacement du collège, qui se trouvait rue Fonds Saint Servais, en 1828. C’est un peu plus tard qu’il s’est installé rue Saint Gilles. En 1898, un groupe d’anciens élèves du collège Saint-Servais a fondé un club de foot ; le Standard de Liège, qui évoluera rapidement dans l’élite du football belge. Près d’un siècle plus tard, en 1992, c’est le passage à la mixité. Les communautés des Bénédictines du Boulevard d’Avroy et des Jésuites du quartier Saint-Gilles se sont unis pour créer le centre scolaire Saint benoit Saint Servais. Le centre scolaire accueille désormais plus de 2000 étudiants, .
INSTITUT MONTEFIORE
L’ancien institut Montefiore, est plein chantier. Le bâtiment, situé au numéro 33 de la rue St Gilles, est destiné à être occupés par RESA. L'opérateur des réseaux de distribution d'électricité et de gaz, va y regrouper l'ensemble de ses équipes techniques et administratives. Le bâtiment avait d’abord été occupé, à la fin du 19e siècle, par la nouvelle section d’électrotechnique de l’école des mines de l’université de Liège, créée. à l’initiative de Georges Montefiore. A partir de 1977, l’institut a commencé son transfert vers le Sart Tilman. Dans les années 90, les locaux ont pu accueillir, provisoirement, l’institut d’architecture Lambert Lombard.
SAINT-CHRISTOPHE
L’église Saint Christophe, comme elle se présente aujourd’hui. Son style néo-gothique est le résultat d’une restauration menée à la fin des années 1800. Cette restauration visait à gommer les différents modifications apportées au cours des 600 années précédentes, et rendre ainsi à l’édifice l’allure qu’il devait avoir au milieu du 13e siècle, quand les béguines se sont regroupées ici pour former le béguinage de St Christophe. Le plan de l'église est en croix latine, La flèche du clocher, couvert d’ardoises, s'élève au-dessus de l’église. On peut accéder à ce clocher grâce à une passerelle, depuis une petite tour du 15e siècle… Derrière St Christophe, rue sur la Fontaine, se trouve le collège des Dames de l’Instruction Chrétienne, créé en 1838, ce qui en fait une des plus vieilles, sinon la plus vieille, école de Liège.
LAVEU-BURENVILLE-GLAIN
Les quartiers du Laveu, de Burenville et de Glain se trouvent tous les trois sur la rive gauche de la Meuse. Bordés par les communes de Saint Nicolas et de Ans au Nord, ces quartiers présentent un habitat ou subsistent de nombreuses maisons ouvrières, témoins du passé de l’industrie charbonnière. Ces quartiers sont aujourd’hui bordés ou traversés par l’autoroute A602, le tronçon Ouest du périphérique liégeois.
EGLISE ORTHODOXE
L’architecture est inspirée du style des petites églises traditionnelles de Novgorod, des bâtiments cubiques surmontés de cinq coupoles, en forme de bulbe et peintes en bleu. L’église liégeoise est équipée d’une sixième coupole, qui se trouve au-dessus de l’entrée principale, qui forme une sorte de clocher, du côté du jardin, et qui n’est pas visible depuis la rue. Le bâtiment a été inauguré en 1953.La construction de l’église a été financée sur fonds propres, sans subside public, grâce aux dons des fidèles et des sympathisants, des donateurs parmi lesquels on peut citer la reine Élisabeth de Belgique. Des offices religieux y sont toujours régulièrement célébrés en slavon liturgique et en français. A Liège, la communauté russe s’est formée à la fin du 19e siècle avec des étudiants, puis, au fil du XXe siècle, avec des exilés qui ont fui le bolchévisme, des mineurs venus travailler dans la région, ou encore des personnes déplacées par la seconde guerre mondiale…
DON BOSCO
Le site liégeois de Don Bosco se développe entre la rue des Wallons, la rue Jacob Makoy et la rue de Joie. Près de 1500 jeunes fréquentent ces établissements : une école primaire, et deux écoles secondaires : l’institut Saint Jean Berchmans-Sainte Marie, une école d’enseignement général, et l’Institut Don Bosco, un école d’enseignement technique. Le site regroupent par ailleurs une vingtaine d’associations, une bibliothèque, un centre multimédia, et des groupes de scouts. L’église actuelle a été construite en 1989. Elle succède à un édifice néo-gothique, construit en 1911. L’ancienne église, déjà touchée lors du bombardement de Liège le 24 décembre 1944, sera déstabilisée lors du tremblement de terre de 1983. Le site est appelé à être complètement reconfiguré ; de larges zones seront reconverties pour assurer la pérennité des nombreuses activités à caractère social, sportif et culturel déjà présentes, mais aussi pour permettre l’accueil de nouveaux occupants, et abriter de nouveaux projets.
LIAISON RAVEL
Un sentier a été aménagé ici pour les modes doux de circulation, entre la rue St Laurent et la rue du St Gilles. Dans sa partie haute, le chemin longe d’abord l’autoroute A602. Le chemin passe ensuite sous le pont autoroutier qui traverse le quartier du Laveu, Sous le pont, le sentier se divise en deux : des escaliers sont destinés à l’usage des piétons, tandis qu’un cheminement en serpentin est adapté tant aux marcheurs qu’aux cyclistes et aux adeptes de déplacement sur roues. Un éclairage a été apporté le long de ce tronçon, pour améliorer la sécurité, à la demande de riverains et de membres du Gracq, cette association citoyenne qui représente les usagers cyclistes en Belgique francophones. Le Gracq, dont l’acronyme signifie « Groupe de recherche et d’action des cyclistes quotidiens ».
MONTLEGIA
La clinique CHC MontLégia tient son nom de son emplacement : Mont, car elle est situé sur une des hauteurs de la ville, et Légia, car ce ruisseau prendrait sa source à proximité. L’hôpital a ouvert ses portes en 2020. La clinique CHC MontLégia rassemble les activités de trois anciennes cliniques,: Saint-Joseph, Espérance et Saint Vincent. Le site avait été occupé par l’ancien charbonnage « Patience et Beaujon », jusque dans les années 60, avant d’être laissé à l’état de friches. L’endroit a été pressenti pour accueillir le nouveau stade de foot du Standard de Liège. Mais finalement , c’est le projet d’un grand hôpital qui a été retenu. On y compte 720 lits d’hospitalisation classique et 120 places d’hôpital de journal. La clinique du MontLégia est devenue le site de référence du groupe hospitalier chrétien. Légia, car ce ruisseau, qui fut le premier foyer de développement de Liège.
MOSQUEE KANUNI SULTAN SÜLEYMAN
La mosquée Kanuni Sultan Süleyman se présente comme la plus grande mosquée construite en Wallonie. Elle a été inaugurée en février 2024, rue des Hotteuses, à Glain. Le projet lancé en 2013 prévoyait quatre minarets de 30 mètres de haut, ce qui avait suscité quelques inquiétudes parmi les riverains. Le bâtiment blanc comprend une mosquée qui peut accueillir 600 fidèles, surplombée d’une grande coupole. Outre la mosquée dédiée au culte, la structure comprend également un centre culturel ouvert à tous, des salles de cours et des salles de conférences. Un seul minaret de 18 mètres de haut au maximum, devrait compléter le tout ultérieurement. Le site de la moquée était occupé auparavant par l’ancien charbonnage Patience et Beaujonc, où des générations de travailleurs turcs ont travaillé. L’ensemble a été financé par les fidèles, sans subside de l’État belge ou de l’étranger, histoire de se mettre à l’abri d’éventuelles pressions pour accepter ultérieurement certains prêche , en métal torsadé et ramené à une hauteur. Un marché de Noël, une kermesses et des foires de village sont prévues dans les chalets en bois du jardin.
ECOLE HORTICULTURE
L’Institut d’Horticulture de la Ville de Liège est situé à Burenville. Cet établissement spécialisé est l’un des fleurons de l’enseignement communal liégeois. Il dispose de 8 hectares et demi de serres, mais aussi des champs et des vergers Les lieux sont fréquentés par les élèves de l’Institut d’horticulture, mais aussi ceux du Centre de Formation en Alternance CEFA et ceux de Promotion sociale. L’école dispose par ailleurs d’un magasin horticole, ouvert au public quelques heures par semaine, où sont mis en vente le travail des élèves : des fleurs, des plantes, des compositions florales et quelques produits comestibles transformés à partir des récoltes des vergers
COINTE
Cointe est un quartiers de Liège, situé sur la rive gauche de la Meuse, en amont du centre-ville. Le quartier englobe la colline et ses coteaux. Le quartier s’est particulièrement développé à l'occasion de l’Exposition universelle de Liège, en 1905. Une partie de Cointe faisait partie de la commune d’Ougrée, jusqu’à la fusion des communes, en 1977 ; le quartier de Sclessin- Cointe a alors été rattaché à la ville de Liège.
La place du Batty peut être considérée comme le cœur du quartier, un cœur irrigué par différentes voiries : le boulevard Kleyer, l’avenue de l’Observatoire, la rue Constantin le Paige, la rue du puits, la rue du Chera, et la rue du Batty ! La place du Batty a été, à partir de 1895, une des extrémités de la première ligne liégeoise de tramways électriques qui rejoignait la place Sainte Véronique en passant par l’avenue de l’Observatoire. Le site du Chanmurly est composé d’un complexe de commerces et d’appartements, de maisons unifamiliales, et d’un vestige de l’ancien couvent des Filles de la Croix, reconverti en bureaux.
MEMORIAL
L’ensemble architectural est composé d’une grande tour, d’inspiration art déco, et d’une imposante église, érigée dans un style byzantin. Après la guerre 14-18, les Alliés ont décidé d’ériger un monument commun du souvenir. C’est la ville de Liège qui a eu l’honneur de pouvoir accueillir ce geste international ; Liège a été la première barrière des Alliés contre l’invasion ennemie. La tour s’élève à 75 mètres de haut, ce qui porte son point culminant à 135 mètres au-dessus du niveau de la Meuse. Son balcon offre une des plus belles vues panoramiques sur la ville. L’église est surmontée d’un vaste dôme, recouvert de plus de 12 tonnes de cuivre, extrait des mines du Katanga, et laminé en feuille pour toiture dans l’usine « Cuivre et Zinc » à Chênée. Cette double silhouette, formée par la haute tour et l’église aux formes plus rondes, a valu au monument d’être appelée « Laurel et Hardy » par les liégeois.
PARC COMMUNAL
Le plateau de Cointe est occupé en grande partie par un vaste parc public, et une plaine des sports. Le parc de Cointe a été créé lors de l’exposition universelle pour accueillir des pavillons d’horticulture et des compétitions sportives. Le site a été réaménagé plus tard par la ville et accueille aujourd’hui un grand terrain de foot, entouré d’une piste d’athlétisme ; le tout est bordé par des terrain de tennis et de basket, ainsi qu’une plaine de jeux pour enfants. Le hall omnisports voisin porte le nom de Gaston Deckers, l’Ancien Entraineur du Standard Basket de Liège, à sa grande époque. Dans le parc communal se trouve une rocaille, parcourue de petits sentiers, qui abritent à la belle saison des plantes vivaces aux floraisons joliment colorées. Le parc comporte aussi une zone boisée, d’aspect plus sauvage.
BOULEVARD KLEYER
Le boulevard Kleyer a été construits au début du XXe siècle, dans le cadre des travaux réalisés pour accueillir l'Exposition Universelle de Liège de 1905 . Il s’appelait alors « boulevard de Cointe ». L’idée était de tracer boulevard périphérique et panoramique de plus de 10 km de long, une sorte de corniche sur les hauteurs de la ville, qui devait relier le quartier de Cointe à celui du Thiers à Liège. Seul la partie cointoise a été réalisée. En 1921, le boulevard a pris le nom du Gustave Kleyer, qui fut bourgmestre de Liège entre 1900 et 1921.
BOULEVARD MONTEFIORE
Le Boulevard Montefiore, en bordure du parc communal, est une des curiosités de Cointe. Les 16 habitations que l’on voit ici, ont été construites au début des années 1900, dans le cadre d’un concours d’architecture, organisé à l’occasion de l’expo universelle. L’exposition finie, le projet de prolonger la voirie a été abandonné. Depuis 1905, le boulevard Montefiore, dont toutes les maison ne compte que des numéros paires, se termine en cul-de-sac. Elles présentent un aperçu des variantes de maisons ouvrières au début du siècle. Certaines sont de style "cottage", d’autres sont plus proches du style des maisons de coron traditionnelles.
SKATEPARK
Le skate Park de Cointe se trouve en bordure du boulevard Gustave Kleyer. Construit il y a près de 40 ans, ce serait un des plus anciens « skate-park » d’Europe. Il passe aussi pour être un des plus beaux du genre en Belgique. L’ancien terrain de foot à l’abandon, propriété de la ville de Liège, avait été aménagé avec la participations des usagers, dans cet endroit entouré de verdure. Il a fait peau neuve en 2020 avec un nouveau béton. Skateboard, BMX, rollers, VTT et trottinettes s’y croisent dans les différents modules, le « bowl », les plans inclinés, la piste d’élan du jump et les rails
Un parc canin a été aménagé à proximité du skate-park, en bordure du boulevard Kleyer. C’est le premier du genre à Liège. Il a été créé en 2020. Au bord de la piste en boucle, différents équipements, des modules de jeux et d’adresse, permettent aux chiens de se sociabiliser avec leurs congénères, ou de se défouler, sans perturber les promeneurs ou les cyclistes. Le site est aussi un endroit paisible où les propriétaires de chiens peuvent se rencontrer et discuter de leur compagnon à 4 pattes.
PARC PRIVE
Le parc privé de Cointe a été créé en 1876, par une famille de riches industriels de la région, les Vanderheyden de Hauzeur. Une des premières constructions fut celle de l’observatoire astronomique de l’Université de Liège, inauguré en 1882.L’architecte liégeois Lambert Noppius lui donna cette allure d’inspiration néo-médiévale. L’observatoire a hébergé l’Institut d’Astrophysique jusqu’à son transfert vers le campus universitaire du Sart-Tilman, c’était en 2002. Commence alors une longue dégradation des bâtiments, qui se cherchaient toujours un avenir, 20 années après le départ des astrophysiciens. Le parc privé présente de belles avenues arborées, et de jolies villas, érigées dans des styles qui témoignent des différents courants d’architecture du XXe siècle. A l’origine, le parc était sur le territoire de Sclessin, qui était rattaché à la commune d’Ougrée. Le parc ne deviendra liégeois qu’à la fusion des communes en 1977.
ARCHIVES DE L’ETAT
Les Archives de l’État à Liège sont le plus grand dépôt d’archives de Wallonie. Le bâtiment, construit à la fin des années 80 a des allures de grand bunker. A l’intérieur, abrité par cette coquille protectrice, les documents sont rangés dans des salles parcourues d’étagères dont les rayons contiennent plus de 25 kilomètres d’archives ! Une grande partie des documents conservés ici sont en accès public, ce qui en fait une adresse précieuse pour les historiens et les généalogistes. Le plus ancien des documents conservés ici est une charte de l’an 862 ; elle est signée par l’arrière-petit-fils de Charlemagne. Derrière le bâtiment des archives, près des terrains de foot du club de Cointe, une construction en hauteur à l’aspect d’une tour : il s’agit d’une cheminée d’évacuation de l’air vicié du tunnel de Cointe, qui traverse la colline de part en part, sur plus d’un km et demi, ce qui en fait le plus long tunnel routier de Belgique
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