Le modèle économique de Terre asbl reçoit un soutien ministériel
Le modèle d’entreprise sociale et circulaire a fait ses preuves au fil des années. En Province de Liège, Terre asbl, qui fait partie du Groupe Terre, en est l’un des meilleurs exemples. Ce vendredi, l’entreprise spécialisée dans la réutilisation du textile a reçu la visite de la Ministre de l’Environnement Céline Tellier, l’occasion pour RTC Télé Liège de s’intéresser de plus près à la réalité de ce modèle entrepreneurial.
Depuis 73 ans, Terre asbl repose sur le principe du don de vêtements via les bulles en rue. Au centre de tri à Herstal, le personnel récupère les textiles, les classes par catégories et œuvre à l’ensemble de la chaîne de revalorisation. Ce vendredi, cela s'est fait sous les yeux de la ministre de l’Environnement, Céline Tellier.
La réutilisation est au cœur du projet. Chaque année, plus de 17 000 tonnes de vêtements sont collectés et triés dans les centres de tri de "Terre" avant notamment d’être vendus dans les boutiques de l’asbl liégeoise. Respectueuse de l’environnement, l’activité se veut aussi "sociale" avec beaucoup d'importance accordée à l'insertion via un emploi stable. La philosophie du groupe reste d'alleurs : "le profit pour le plus grand nombre".
Terre asbl et près 150 autres structures avec la même philosophie font partie de "Ressources", la fédération des entreprises sociales et circulaires. Celle-ci plaide pour que le gouvernement engage davantage la responsabilité des producteurs de textiles ou autre afin qu’ils réduisent leur déchet. La Ministre est à l’écoute et entend favoriser cette voie. "Soutenir les filières de réemploi et de recyclage par un cadre clair et anticiper les futurs déchets de demain est essentiel pour une économie décarbonée", précise Céline Tellier. "La Wallonie veut être à la pointe de l'économie circulaire et accompagne la transition vers une économie plus résilient qui prend conscience que les ressources ne sont pas infinies. Les entreprises sociales et circulaires évoluent et les enjeux auxquels elles font face."
Dans cette démarche, les consommateurs ont aussi leur rôle à jouer en privilégiant l’achat de vêtements de seconde main de qualité plutôt que du neuf qui poserait question sur les plans éthique ou environnementale.
Stéphane Savaris