Les coulisses du service sécurité de l'ULiège
Ce mardi à Bruxelles, une manifestation a été organisée par la Fédération des Étudiants Francophones pour dénoncer l'insécurité sur les campus de l'ULB. Suite au viol d'une étudiante sur le campus de la plaine, les voix s'élèvent. L'occasion de s'intéresser à la sécurité des étudiants à l'ULiège.
Une étudiante sur cinq subit une tentative d’agression sexuelle au cours de ses études. Une statistique inquiétante médiatisée suite au viol d’une étudiante sur le campus de la plaine de l’ULB. Depuis ce tragique événement, la sécurité dans nos universités est remise en question. Avec une population de plus de 30 000 personnes, l’ULiège doit elle aussi faire face à des faits d’insécurité. Ces problèmes sont gérés par le poste centrale d’alarme. "On va recevoir ici, toutes les détections d'intrusion dans nos bâtiments, d'incendie, de panne technique, mais également les appels des personnes pour signaler des problèmes de sécurité", indique Lionel Hougardy, le responsable de la sécurité de l'ULiège.
Le 04 366 44 44, une ligne directe pour appeler le service de sécurité
Le PCA emploie une petite dizaine d’agents pour être disponible 24h sur 24 tous les jours sur les campus du Sart Tilman et de Liège. Chaque année, environ 145 faits d’insécurité y sont comptabilisés. En plus des vols et des squatteurs qui constituent la plupart des appels liés à l’insécurité, certains visent à signaler des faits d’exhibitionnisme. Dans ce cas ou même pour signaler d’autres types de faits, une ligne directe est accessible de jour comme de nuit. "Le 04 366 44 44, c'est un numéro ouvert à toute la communauté universitaire. Il permet de joindre directement un agent pour lui exposer le problème. Il ne faut pas hésiter à utiliser ce numéro, car nous ne pouvons pas tout voir malgré la présence de caméras sur les campus", souligne le responsable sécurité de l'Université.
L’année passée, l’ULiège n’a pris connaissance d’aucun cas d’agression sexuelle sur les campus. Si cela devait arriver, l’Université appelle les victimes à ne pas hésiter à les appeler afin qu’ils puissent les aider tout en respectant leur anonymat. (P.J.)