Journée mondiale contre la douleur
C’est aujourd’hui la Journée mondiale contre la douleur. À l’hôpital de la Citadelle, des ateliers sont mis en place pour informer les patients des différentes méthodes de traitement de la douleur. Une douleur prise en compte par des services spécialisés.
Parler de la douleur, c'est ce que proposait aujourd'hui l'hôpital de la Citadelle, ce mardi, journée mondiale contre la douleur. "L'objectif de la journée aujourd'hui, c'est vraiment de sensibiliser à la douleur et de montrer aussi que toute l'année, des équipes travaillent pour la prise en charge des patients en douleur aiguë, mais aussi en douleur chronique via la clinique de la douleur qui se trouve au Laveu. Aujourd'hui, on écoute, on sensibilise et on oriente les patients vers les médecines alternatives qui peuvent les aider en cas de douleur" explique Gary Noppeley, infirmier référant douleur.
À travers différents stands et ateliers, on peut par exemple ressentir les différentes douleurs neuropathiques en glissant sa main dans trois boîtes. "Cette douleur neuropathique est une douleur très très spécifique que le patient a souvent très difficile à exprimer en termes de symptômes. On est là aussi pour aider les patients à imager et à exprimer ces symptômes spécifiques pour lesquels des traitements spécifiques sont proposés et une prise en charge par le centre douleur ici de la Citadelle avec différents traitements, différentes approches " explique Muriel Verheyden, responsable de l'atelier douleurs neuropathiques.
La gestion de la douleur peut se faire aussi par des techniques non-médicamenteuses comme la cohérence cardiaque, une respiration anti-stress ou encore la réalité virtuelle qui permet de libérer les tensions musculaires et donc de diminuer la douleur. "Le cerveau va être concentré sur quelque chose d'agréable et le fait d'être concentré sur quelque chose d'agréable. Notre cerveau va libérer des hormones antidouleur et donc le patient ne ressentira pas ou très peu de douleur pendant la séance de réalité virtuelle" explique Pascale Siquet, infirmière référente au Centre de la douleur.
Conclusion, la douleur n'est pas une fatalité. Elle peut être traitée par de nombreuses techniques non-médicamenteuses mises à disposition du patient à l'hôpital de la Citadelle et à la Clinique de la douleur sur le site du L'aveu.