Assises : David Piton condamné à une peine de réclusion criminelle à perpétuité

La cour d'assises de Liège a condamné mercredi David Piton à la peine de réclusion criminelle à perpétuité pour l'assassinat de sa compagne Madisson Hamoir. Il ne pourrait être admis à une libération conditionnelle qu'après avoir purgé 20 ans de sa peine.
La cour d'assises de Liège a condamné mercredi David Piton à la peine de réclusion criminelle à perpétuité pour l'assassinat de sa compagne Madisson Hamoir. La cour et le jury ont aussi déterminé que ce Sprimontois de 34 ans ne pourrait être admis à une libération conditionnelle qu'après avoir purgé 20 ans de sa peine.
Les faits s'étaient déroulés le 10 septembre 2022 vers 20h00 à Sprimont. Madisson Hamoir avait été tuée d'une balle de calibre .22LR tirée dans la tête. Le couple avait connu plusieurs épisodes de ruptures et David Piton avait reconnu avoir assassiné sa compagne après avoir constaté qu'elle avait noué une nouvelle relation. L'accusé avait été reconnu coupable d'assassinat mardi soir.
Mercredi, lors de son réquisitoire sur la peine à infliger à David Piton, l'avocat général Xavier Montiel-Corte avait sollicité une peine de 30 ans d'emprisonnement. Le ministère public avait souligné la cruauté des faits, le caractère manipulateur de l'accusé et l'emprise qu'il avait sur sa victime.
Les avocats de la défense, Mes Mallant et Croisier, avaient, eux, avancé une série de circonstances atténuantes pour réclamer une peine plus légère. Ils avaient notamment évoqué les carences affectives de David Piton durant son enfance et son manque de perspectives de réinsertion.
Le jury et la cour ont finalement tranché en condamnant David Piton à la peine de réclusion criminelle à perpétuité. Ils ont tenu compte de l'extrême gravité des faits, du mépris de l'accusé pour la vie humaine, de sa personnalité violente, de son caractère manipulateur et de son comportement à l'égard de la victime durant leur vie commune. Aucune circonstance atténuante n'a été retenue en faveur de David Piton.
La cour et le jury ont également déterminé que le trentenaire ne pourrait être admis à une libération conditionnelle qu'après avoir purgé 20 ans de sa peine.