Assises de Liège : Giuseppe Ficarrotta nie toujours les faits
La cour d'assises de Liège a entamé ce lundi matin le procès de Giuseppe Ficarrotta, un Liégeois âgé de 58 ans poursuivi pour l'assassinat de Salvatore Catalano. L'accusé conteste les faits. Il prétend n'avoir aucun souvenir de la scène qui lui est reprochée.
Les faits s'étaient déroulés le dimanche 22 octobre 2017, vers 08h45, au café "Le Huit" situé place du Marché à Liège. Un homme cagoulé, portant des lunettes noires et ganté s'était dirigé vers Salvatore Catalano (65 ans) et l'avait abattu par arme à feu de calibre 9mm.
La victime était un client habitué du café. Il avait été touché de quatre balles. Deux tirs avaient atteint son thorax tandis que deux autres avaient atteint sa tête. Le tireur, qui avait dissimulé son arme dans un chiffon blanc, avait pris la fuite à pied mais les caméras de surveillance de la ville ont permis d'établir qu'il avait stationné son véhicule dans une rue à proximité des faits.
Cette voiture avait été identifiée quelques heures après les faits et interceptée avec Giuseppe Ficarrotta au volant, alors qu'il repassait devant les lieux des faits. Un pistolet Glock et des munitions y avaient été découverts. L'accusé était employé par le Musée de la Vie wallonne de Liège, où il exerçait le métier de marionnettiste depuis 1992. L'homme a toujours contesté les faits et les causes de son geste sont restées inconnues.
Pendant l'interrogatoire du Président de la cour d'assises, Philippe Morandini , l'accusé a dit qu'il ne comprenait rien à cette histoire. Qu'il n'a rien fait et que c'est à son réveil qu'il a trouvé son arme sur la table alors qu'elle devait se trouver normalement dans le coffre-fort.