Le Standard Fémina veut retrouver son rang
Au terme d’une saison achevée à une décevante 4e place, le Standard Fémina s’est remis en question. Résultat : le staff d’Hamide Lamara ainsi que 8 joueuses ont quitté l’équipe de Super League. Les nouvelles recrues et les joueuses toujours en place sont désormais entraînées par Stéphane Guidi. Si l’entame de championnat est réussie, l’équipe féminine, dont le dernier sacre remonte à 2017, n’a encore fait que les premiers pas vers un retour au sommet.
C’est le début d’un nouveau cycle pour le Standard Fémina cette saison. De nombreuses joueuses ont quitté le navire, d’autres sont venues ou revenues au club de Sclessin, comme l’attaquante Vanity Lewerissa, auteure d’un triplé il y a peu face à La Gantoise. Le staff a aussi changé dans le but d’insuffler une dynamique différente.
Hormis la gifle 1-4 reçue à Bruges, en levé de rideau, le début de championnat des Rouchettes est porteur d’espoir. Avec 7 points sur 12, elles occupent la 4e place en Super League. Le nouveau coach est satisfait. "Sur ces premiers matches, j’ai vu un Standard solidaire, un pressing haut et un jeu offensif", constate Stéphane Guidi. "Je voulais voir cet ADN du club."
L’équipe rebâtie étant relativement jeunes, l’effectif liégeois a encore une belle marge de progression. Pour l’instant, le Standard Femina marque à chaque sortie mais encaisse aussi en moyenne plus d’un but par match.
De quoi parler d’une saison de transition ? Pas tout à fait si l’on en croit l’ambition affichée : se qualifier pour les playoffs.
Face à la sérieuse concurrence d’Anderlecht ou de Bruges, l’équipe féminine la plus titrée de Belgique, avec 20 sacres, s’est remise en question. Des efforts de professionnalisation sont en marche avec, par exemple, l'apport d'un coach mental.
Fer de lance d’une section féminine du Standard qui regroupe 130 joueuses réparties en 8 équipes, la formation de Super League prépare définitivement un retour au sommet.
Stéphane Savaris