Djamel Merbah, Nouche et Wila William à la galerie Art53
Tout trois artistes actifs et reconnus depuis longtemps en province de Liège, Nouche, Wila William et Djamel Merbah ne se connaissaient pas. C’est Alain Lallemand, passionné d’art, qui les a réunis pour une exposition dans sa galerie Art53 à Aywaille.
Depuis l’adolescence, ce galeriste est passionné par les beaux objets. En janvier 2020, il a créé cette lieu qui associe art et décoration. A travers périodes de confinement et pandémie, il propose maintenant sa troisième exposition.
Djamel Merbah expose une trentaine de toiles dont certaines parfois très anciennes. Originaire d’Algérie, il place la figure humaine au cœur de toutes ces réalisations. Les toiles des débuts relèvent d’une technique avant tout gestuelle, plus spontanée tandis que les toiles actuelles, reflet de la maturité, sont plus composées. Ce qui caractérise aussi le travail de Djamel Merbah, c’est son utilisation très maîtrisée des couleurs dont il use dans un foisonnement très harmonieux.
La céramiste Nouche travaille la terre depuis une trentaine d’années car le contact avec ce matériau l’émerveille toujours. Elle enseigne les différentes techniques de la céramique depuis quelques années et à décider d’en associer plusieurs pour ses œuvres très contemporaines. Elles sont le résultat d’un long travail de patience, associant quatre ou cinq cuissons. L’or est toujours présent dans ses créations auxquelles il apporte un côté précieux, lumineux.
Wila William propose ses sculptures lumineuses dont certaines décorent depuis des années le café Le Pot au Lait au cœur de Liège. Très inspiré par l’art nouveau il travaille avec le verre, l’acier, la pierre et le bois dans un design qu’il qualifie d’organique. Plutôt que d’éclairer ses sculptures en braquant des spots dessus, il préfère en faire jaillir la lumière. Une lumière colorée qui ajoute à ses lampes et sculptures une petite touche mystérieuse.
Djamel Merbah, Nouche et Wila William à la galerie Art53, 5 rue Jean Wilmotte, à Aywaille. A voir jusqu’au 9 mai.
F. Bonivert