My Machine : de l'imagination aux prototypes
Ce mardi à Saive avait lieu l’exposition My Machine. C’est un projet qui s’est étalé sur cette année académique. Il a réuni des élèves du primaire qui ont imaginé leur machine de rêve, les étudiants en ingénieur à Gramme, eux, ont développé les plans à partir de ces idées et pour finir, les élèves de l’enseignement technique et professionnel ont réalisé des prototypes.
Des machines pour trier les déchets, pour qu’elle fasse nos devoirs à notre place ou encore pour se faire remplacer durant les cours, c’est ce qu’ont imaginé les enfants de la 3ème à la 6ème primaire de différentes écoles de la Basse Meuse. « À la base, nous avons imaginé un robot pour nous remplacer à l’école. Finalement, quand l’institutrice posera une question à un élève, si celui-ci n’est pas en mesure de répondre, il y a dans cette machine, une option pour poser la question à un autre élève. Le robot peut aussi tailler nos crayons » explique Clarisse, une élève de 5ème primaire à l’école du Sacré Cœur à Vivegnis.
Les étudiants en master 1 à Gramme ont dû redoubler d’ingéniosité pour rendre ces machines réelles. Passer d’un dessin d’enfant à des plans professionnels n’est pas toujours facile. « On a dû vraiment interpréter ce qu’ils voulaient, car leurs dessins ne sont pas toujours très faciles à deviner. Ensuite, on a dû réaliser quelque chose de faisable physiquement parlant. Par exemple, ici, on a une machine avec de l’argent, ils se doutent bien qu’on ne peut pas leur donner de l’argent comme ça, gratuitement. On a décidé d’instaurer une certaine notion de récompense. C’était un peu la difficulté du projet » sourit Olivier Paquot, étudiant en master 1 en ingénieur à l’Helmo Gramme.
Cinq prototypes de machines ont été présentés ce mardi. L’objectif est de faire collaborer tous les niveaux d’enseignements sur le même pied d’égalité. C’est aussi un des premiers gros projets pour ces étudiants en ingénierie. « On a fait une machine qui permet aux enfants de faire leurs devoirs plus facilement, c’est l’idée qu’ils avaient au départ. Ils voulaient une machine qui remplit leurs devoirs gratuitement et avec la note qu’ils décidaient. Vu que ce n’est pas faisable et que ce n’est pas très pédagogique, on a décidé de leur proposer une machine qui leur donne des indices ou des encouragements que l’institutrice/instituteur peut mettre dans les balles qui se déplacent tout le long de la machine » éclaire Léo Marchal, étudiant en master 1 en ingénieur à l’Helmo Gramme.
Les différentes classes des écoles primaires participantes pourront récupérer leurs machines à la fin de l’exposition pour pouvoir en profiter durant les cours !
Eve Beaujean