"Maldoror", un thriller judiciaire librement inspiré de l'affaire Dutroux

AVC-RTC-170415

Lancer la lecture
Mettre en pause
Mettre en pause
Lancer la lecture
Début de la vidéo
Avancer (10 Secondes)
live
Activer le son
Niveau du volume
×
Activer les sous-titres
Sélection de langue
Sélectionner la qualité de la vidéo
Afficher en mode plein écran
Quitter le mode plein écran

Ce mercredi, le cinéma Sauvenière accueillait l’avant-première à Liège de « Maldoror » un film librement inspiré de l’affaire Dutroux qui a secoué la Belgique dans les années 90.

L’affaire débute en juin 95 par l’enlèvement de Julie et Melissa, à Liège. Ensuite le prédateur fera quatre autres petites victimes. 

 

Cette affaire de séquestrations, de viols et de meurtres de jeunes filles a révélé les dysfonctionnements de la justice et les rivalités entre polices : police judiciaire, police communale et gendarmerie. Le réalisateur Fabrice De Welz, qui était dans la vingtaine lorsqu’elle a débuté, et entamait sa carrière de cinéaste, la portait en lui depuis toujours.

 

Cette fiction est avant tout le portrait d’un jeune gendarme zélé, impulsif et idéaliste, qui mène l’enquête avec obstination quitte à affronter sa hiérarchie.

Ce thriller judiciaire historique, tourné de manière très réaliste, et fort proche des différents événements de l’affaire Dutroux, est pour le réalisateur une forme de résilience, de catharsis. Le personnage de Paul Chartier, qui veut tout faire pour retrouver les victimes disparues, symbolise et rend dignité au peuple belge qui a souffert de cette affaire.

 

Le film, produit par la maison de production liégeoise Frakas, sort le 22 janvier au cinéma.

 

Recommandations