Dépistage COVID 19: la coopération wallonne est partie de Liège
La crise du Covid 19 a dynamisé les collaborations entre le monde biomédicale et ceux de la recherche et de l’industrie. Dans notre région, un exemple des plus parlants est le projet mené à la fois par l’Université de Liège, le pôle de compétitivité en génie mécanique MécaTech, la Sowalfin et Sirris, le centre de recherche de l’industrie technologique. Ensemble, ces différents partenaires ont solutionné une pénurie de matériel de dépistage du COVID-19.
Dans le parc scientifique liégeois, Sirris a été le théâtre d’une véritable course contre la montre en mars dernier. Alors que l’Université de Liège a développé sur base d'une machine un type de tests PCR pour le dépistage du COVID-19, les pièces en plastique qui s’adaptent à l’appareil sont tombées en pénurie.
C’est ici que le centre de recherche de l’industrie technologique entre en jeu. Sirris a piloté le projet de production des boîtes à 96 puits nécessaires dans la phase d’analyse des échantillons, jouant un rôle de chef d’orchestre au niveau technique et technologique.
Tout a débuté avec la modélisation des pièces en plastique. Ensuite, le micro-usinage de départ demandant une extrême précision a également été élaboré chez Sirris. Enfin, une chaîne industrielle a vu le jour avec les entreprises hennuyères, MTU et HTP Europe, en charge de la production à grande échelle. Le défi fut relevé en un temps record: 5 semaines.
La prouesse wallonne a permis de répondre à un besoin plus de 40 000 boites à 96 puits. Le ministre wallon en charge de l’économie, Willy Borsus, s'est réjouit d’une telle capacité de réaction par rapport à la crise sanitaire.
Le gouvernement wallon a dors et déjà dégagé une enveloppe budgétaire de 25 millions d’euros pour soutenir la recherche et les projets liés à la lutte contre le COVID 19.