Toussaint : la tradition impactée par le contexte sanitaire
Traditionnellement, la Toussaint est marquée par une grosse affluence dans les cimetières. Cette année les visites seront dictées par les mesures sanitaires. Il y aura aussi moins de monde. Le contexte sanitaire influence également les habitudes de certains.
Ce vendredi, marque le début d’un weekend d’affluence dans les cimetières. Honorer les défunts et fleurir les tombes à la Toussaint reste une tradition bien ancrée.
Cette année la pandémie s’est invitée dans ce rituel. Les visiteurs ne doivent pas venir à plus de quatre et porter le masque. La pandémie a aussi quelques peu changé les habitudes. Certains sont venus ce vendredi plutôt que dimanche afin d'anticiper les éventuelles mesures de confinement qui pourraient être annoncées juste avant le weekend.
Les chrysanthèmes gardent la cote
Pour fleurir les tombent, les chrysanthèmes restent les plus sollicitées. Pour les horticulteurs la Toussaint représente un des meilleurs weekends en matière de chiffre d’affaires, d’autant plus cette année.
"On n'a pas eu la bonne saison puisqu'on a perdu les mois de mars, avril et mai" explique Wery Hansen, horticulteur. "Donc au niveau du chiffre d'affaire on n'est qu'à 50% de la normale. On espère que ça ira ce weekend. On remarque quand même qu'il y a moins de gens. Ils viennent souvent seuls. Et puis, on verra ce qui sera décidé par le gouvernement ce soir. Si ça tombe, il vont tout fermer."
Deux jours avant la Toussaint, il y avait moins de monde dans les allées des cimetières par rapport aux autres années. Une tendance qui risque de se confirmer ce weekend. Ceux qui se sont déplacé aujourd’hui voulaient surtout anticiper d’éventuelles nouvelles mesures gouvernementales.