Quand le prix du pellet flambe
La guerre en Ukraine fait de nombreux dégâts en Europe. Les prix des combustibles sont plus que jamais à la hausse. Le bois et l’acier sont devenus des denrées rares. Il semblerait que le pellet ne soit pas épargné. Le secteur craint alors une pénurie.
Direction une grande surface : à 13h, il ne reste déjà que quatre sacs de pellet sur la palette qui a été posée la veille en rayon. Les uns après les autres, les clients s’arrachent les derniers kilos du combustible. L’un d’entre eux nous explique avoir opté pour cette solution suite à la flambée des prix de l’énergie.
La guerre en Ukraine n’y est pas pour rien : la Belgique va devoir se passer d’une livraison de 400 000 tonnes de pellet. Le secteur craint alors une pénurie et prépare déjà du stock afin de satisfaire les clients.
Dans un des magasins spécialisés, la direction prend les devants : l’approvisionnement en poêle et en pellet est assuré jusqu’à l’hiver. Chez d’autres vendeurs par contre, les fournisseurs refusent déjà de livrer du nouveau stock.
Quand l’offre diminue et que la demande augmente, les prix, eux, grimpent également. Philippe Profeta, directeur chez Kauffman Gaz, parle d’une hausse de 40% du coût initial des produits.
Une chose est sure, comme le pétrole et le gaz, la fin de la guerre en Ukraine ne sera que bénéfique pour les stocks et le prix du pellet.
Alice Lacroix
Margot Corman