Un nouveau modèle de vente circulaire chez Pro Velo
Dans un contexte où le vélo continue d'avoir le vent en poupe, Pro Velo Liège s'active pour améliorer son impact sur la société et l'environnement. Comment ? En proposant un nouveau programme de vente basé sur l'économie circulaire.
Pour le lancement de ce programme, l'asbl liégeoise Pro Velo a souhaité mettre en avant une collaboration locale. Le nouveau modèle Hüfla "Evôye le Tricératops", c'est son petit nom wallon, est désormais disponible chez Pro Velo Liège. Ce vélo qui se veut robuste et confortable est conçu par la marque liégeoise Cycles Rouge Gorge.
Comme tous les modèles présents en boutique, il intègre le nouveau programme de vente CycleCare+, une sorte de garantie pour la personne qui achète un vélo. "On lui propose un programme d'entretiens réguliers pour que son vélo reste entretenu tout au long de son utilisation, que le vélo garde une certaine qualité de fonctionnement", explique Lola Piret, chargée du projet CycleCare+. "Après un an (minimum), le client a la possibilité de nous rendre son vélo, on lui rachète son vélo après en avoir évalué la valeur en fonction du nombre de kilomètres, du modèle du vélo, de son utilisation."
Plus de vélos, moins de déchets
La reprise se concrétise sous forme de bon d’achat. Le cycle récupéré sera ensuite reconditionné dans l’atelier de Pro Velo en vue de rejoindre la gamme d’occasion. Avec ce programme subsidié par la Wallonie, Pro Velo trace sa voie dans l’économie circulaire. "L'idée, c'est d'abord de prolonger le plus longtemps possible la vie du vélo grâce au programme d'entretien régulier", assure Lola Piret. "Ensuite, il y a l'idée de racheter les vélos des clients pour pouvoir à nouveau les proposer à la vente en vélos d'occasion. Ainsi, il y aura d'autres clients qui vont racheter ce vélo. Finalement, le deux roues aura plusieurs cycles de vie et plusieurs propriétaires."
Après 9 ans et une ou plusieurs reprises, le vélo est considéré comme étant en fin de vie. Il sera démonté pour être recyclé en matériel pédagogique.
Stéphane Savaris