Urban Youth Games : journées sportives pour la santé physique et mentale d'élèves de primaire
C’est le retour des « Urban Youth Games » à Waremme ces jeudi et vendredi. L’inclusion en action, c’est le slogan de ces deux journées sportives organisées en collaboration avec la Province de Liège.
Fairplay, entraide et respect, voilà une équipe gagnante de valeurs transmises aux enfants présents. Plus de 400 élèves de 5ème et 6ème primaires s’initient à divers sports en cette fin d’année scolaire. « Le CEB a été une grande période de stress pour les 6e années, confie Martin, 12 ans. Les 5e et les autres années étaient assez intéressés de nous voir passer le CEB. Ce qui fait que maintenant, ça nous fait un peu du bien de nous défouler, de relâcher un peu tout le stress accumulé".
« On bouge un petit peu au lieu de rester tout le temps chez soi sur les écrans, souligne Emilie, 11 ans. On bouge, on s’amuse, on est avec les copains, on rigole et c’est bien »
Ces enfants viennent de diverses écoles de Waremme, d’Hannut et d’Awans. Ils ont entre 10 et 12 ans. « Quand ils jouent ensembles, ils peuvent casser des barrières, explique Ciara Reid, responsable communication des "Urban Youth Games. Le sport, c'est vraiment un vecteur important pour découvrir que l'inclusion peut-être un atout. Ils y a des enfants plus grands, plus petits, plus rapides ou un peu plus lent, mais plus forts. Et donc, ici, ils peuvent se dépasser et découvrir qu'ensembles ils peuvent faire plus et gagner ensembles ».
Inclusivité et diversité
Un bel exemple d’inclusivité : le cécifoot. C’est une nouveauté cette année, grâce à une collaboration avec la Ligue de Handisport francophone. « J'avais bien envie d'essayer. Et maintenant que j'ai essayé, ça me plaît quand même », explique Célia, 12 ans. Et son amie Leslie, 12 ans, d'ajouter : "Je recommande beaucoup car on ne se demande jamais ce que font les personnes avec des déficiences. On ne se demande jamais s'ils sont tristes chez eux. Et là, de voir qu'ils peuvent faire du sport, c'est chouette et à conseiller fortement".
Découvertes sportives et amicales
Athlétisme, judo, football ou encore badminton… Diversité et découverte sont au cœur de ces activités.
Le créateur d’un sport collectif, le poullball, a d'ailleurs fait le déplacement depuis Stavelot. François Poull explique d'où vient ce sport qui porte son nom : « J'étais à l'internat. J'étais étudiant en éducation physique et je me rendais compte que les garçons jouaient ensembles et les filles entre elles. Et ici, mon intention, c'était de rassembler les filles et les garçons autour d'un même sport".
Pour connaître les règles du jeu, vous pouvez les télécharger depuis le site internet urbanyouthgames.org
C’est l’occasion de rappeler que le sport est un enjeu de santé physique comme mentale. C’est pourquoi les écoles de la région étaient invitées à participer gratuitement à ces jeux sportifs et inclusifs.
Mallaury Lehnertz