Des braqueurs obstinés dans leur maladresse et amateurisme ....
La cour d'appel de Liège a condamné mardi quatre membres d'une bande de braqueurs à des peines allant de 180 heures de travail à 4 ans de prison. Ces jeunes liégeois avaient commis des braquages violents de commerces et s'étaient illustrés par leur maladresse lors des faits.
Les quatre prévenus se trouvaient dans un état de précarité sociale lorsqu'ils avaient décidé de commettre des braquages. L'un d'eux avait acheté une voiture spécialement utilisée pour les faits et sur laquelle était apposée une plaque d'immatriculation volée.
Une première tentative de vol avait été commise la nuit du 12 février 2019 mais les individus avaient été vus par deux témoins. Une seconde attaque à main armée avait été commise en début de nuit suivante, le 12 février 2019 à 21h à Herstal. Un vendeur avait été braqué à l'aide d'une arme factice et les auteurs avaient tenté d'emporter la caisse sans succès.
Des victimes pas impressionnées, une voleuse qui chute en partant...
Le principal prévenu avait cependant insisté pour rentabiliser l'achat de sa voiture et obligé ses complices à commettre d'autres faits.
Un night shop avait été attaqué la nuit du 13 février 2019 à 1h10 et du numéraire avait été dérobé. Les vendeurs, peu impressionnés par l'attitude des braqueurs, avaient répliqué avec un taser.
Le dernier fait avait été commis le même jour lors du braquage d'une librairie. Les auteurs s'étaient illustrés par le caractère désorganisé de leurs attaques. Un jeune de 20 ans n'était pas parvenu à impressionner ses victimes alors qu'il portait une cagoule. Sa compagne âgée de 23 ans avait pour sa part fait une chute en quittant l'un des lieux attaqués.
Le maigre butin d'une attaque avait été dépensé en une fois dans un fast-food.
Un seul auteur avait été condamné en première instance à une peine de prison. Mais la cour a décidé d'aggraver les différentes sanctions. Les deux principaux auteurs ont été condamnés à des peines de 3 ans et 4 ans de prison ferme. Une dame a écopé d'une peine d'un an de prison. Un quatrième auteur a bénéficié d'une peine de travail de 180 heures.
Alain W (avec Belga)