Inondations: les indemnisations se font attendre
Deux mois aujourd'hui que notre région connaissait les pires inondations de son histoire. Si la vallée tente de se reconstruire il faudra encore des semaines avant d'effacer les traces de cette crue exceptionnelle.
Deux mois plus tard, certaines entreprises n'ont toujours pas été indemnisées par leur assurance et ne savent pas reprendre leur activité.
L'un a un atelier d'usinage de haute précision à Trooz, l'autre est expert dans la peinture industrielle à Chênee. Depuis le 14 juillet, les entreprises de Nagim et Pino sont à l'arrêt, ravagées par les inondations.
Les dégâts sont extrêmes, tout est à remplacer, des machines de pointe à prix d'or...
Malgré de bons contrats souscrits aux assurances, celles-ci tardent à indemniser.
Pas d'indemnisation, peu ou pas du tout d'avance, et les charges, elles, qui continuent à s'accumuler...
Et même en étant aidé par un courtier en assurances, les choses n'avancent pas plus vite pour la cause. Toutes les compagnies sont débordées par les dossiers, submergées par une charge de travail sans précédent.
Une date, un délai d'indemnisation c'est tout ce que souhaitent ces deux entrepreneurs pour relancer au plus vite leur entreprise, racheter des machines et surtout récupérer leur clientèle