L'interrogatoire de Bernard Wesphael au premier jour du procès
Accusé du meurtre de son épouse Véronique Pirotton, Bernard Wesphael a été interrogé lundi en début d'après-midi par le président de la cour d'assises Philippe Morandini, au sujet de la scène qui s'est déroulée le 31 octobre 2013 dans la chambre 602 de l'hôtel Mondo à Ostende. A plusieurs reprises, il a répété qu'il aimait Véronique Pirotton. Il n'a jamais cru qu'il allait être arrêté car, selon lui, il s'agissait du suicide réussi de son épouse après plusieurs tentatives.
S'agissant de Oswald D., l'amant de Véronique Pirotton, l'accusé dira " "Si ce monsieur nous avait foutu la paix, Véronique serait encore vivante aujourd'hui".
"A aucun moment, je n'ai pensé être arrêté, raison pour laquelle je n'ai pas dit que j'étais parlementaire", ajoute celui qui s'estime victime d'une terrible erreur judiciaire. Il dit qu'il n'a pas menacé son épouse et qu'il ne s'est pas montré violent avec elle.
Retour sur un premier moment fort de ce procès hors normes