Maisons à démolir suite aux inondations : il est trop tôt pour un bilan définitif

En province de Liège plus de cinquante maisons vont devoir être abattues suite aux inondations. Ce chiffre pourrait être revu à la hausse dans les prochaines semaines après le passage des experts des assurances. Jusqu’ici, les maisons qui ont dû être abattues l’ont été dans l’urgence pour des raisons de stabilité et de sécurité publique.

Ils sont encore nombreux parmi les sinistrés à être dans l'incertitude. Si dans un premier temps, leur maison n'a pas été déclarée inhabitable ou n'a pas reçu un avis de démolition pour des raisons de sécurité, ils attendent maintenant des confirmations après une seconde expertise réalisée cette fois par les ingénieurs en stabilité de leur assureur. 

Dans un premier temps, les maisons ont fait l'objet d'une expertise d'urgence comme l'explique Luc Demortier, administrateur au bureau d'études Greisch mandaté par certaines communes de la vallée de la Vesdre. 

"Nous avions comme mission de déterminer si une maison pouvait être réintégrée ou pas par ses occupants, ou bien si elle devait être démolie. Là c'est le cas extrême. L'intermédiaire, c'est que la maison ne pouvait pas être réintégrée  parce qu'il y avait des risques pour les occupants, mais pas pour le domaine public."

À Trooz, six bâtiments ont  fait l’objet d’un avis de démolition immédiate. À Chaudfontaine sept édifices ont déjà été abattus et vingt-quatre autres ont été déclarés inhabitables. Ce sont des critères de stabilité et donc les dégâts structurels qui étaient dans la ligne de mire des ingénieures.

"Par exemple ce sont des dégats liés aux chocs" explique Arnaud Pineur, ingénieur au bureau d'études Greisch. "On regardait aussi l'endommagement des fondations, ou parfois c'était toute une partie d'une maison qui avait été emportée par le courant."

À l’heure actuelle c’est une deuxième phase d’expertise qui est enclenchée. Chaque bâtiment sinistré doit être analysé par les experts des assureurs cette fois. D'autres critères peuvent entrer en compte. 

"Les choses peuvent être réanalysées" explique Luc Demortier, administrateur au bureau d'études Greisch. "Par exemple par des experts des assurances qui vont déterminer le cout d'une démolition et d'une reconstruction, de savoir si on sait réparer ou pas, et prendre une décision en fonction. Nous étions dans l'urgence, maintenant le processus de reconstruction des zones sinistrées va lentement s'enclencher, mais ça prendra encore des mois.

Sur base de ces éléments, la centaine de bâtiments à abattre pourrait être atteinte en province de Liège. Mais il est actuellement trop tôt pour avoir une vision globale de la situation ainsi qu'un bilan définitif. 

 

R.D.

Recommandations

Image
L'hélico médical sauve des vies

La légitimité des secours héliportés

Image
Rentrée 2024 dans une toute nouvelle école à Vaux-sous-Chèvremont

Rentrée 2024 dans une toute nouvelle école à Vaux-sous-Chèvremont

Image

Incendie de la Tour Kennedy : la situation un mois après

Image

Les communes à la recherche de solutions contre les inondations

Image

Hesbaye: La police veille sur vos habitations pendant les vacances

Image

Chantier marathon d'Infrabel pour rétablir la ligne Visé-Masstricht

Image

"Après la pluie" : un film sur les enjeux posés par les inondations de juillet 2021

Image
Culturel avec Gergely Madaras et l'OPRL, la troupe Belcantissimo et le film "Après la pluie"

Culturel avec Gergely Madaras et l'OPRL, la troupe Belcantissimo et le film "Après la pluie"

Image

Soumagne : nouveau départ pour la maison de repos après les inondations

Image

Bilan: un millier de personnes impactées par les fortes pluies à Liège

Image

Une nouvelle semaine sous les averses

Image

Avertissement IRM: de nouvelles inondations sont possibles

Image

Braives: Le village du Saule poursuit son développement avec de nouvelles activités

Image

65e édition de la brocante Terre et ses trésors en tout genre !

Image

Liège et GeoScITY développent un nouvel outil de gestion urbaine en 3D