Grève générale: union multicolore pour paralyser les Hauts-Sarts
En cette journée de grève générale, la mobilisation s'est notamment traduite par des actions sur les routes. Dans notre région, les grévistes et militants syndicaux ont particulièrement ciblé le zoning des Hauts-Sarts. Des barrages filtrants ont été organisés au niveau des rond-points tandis que des piquets de grève bloquaient l'accès aux principales entreprises.
Ce matin, il était compliqué de circuler aux abords de la zone industrielle des Hauts-Sarts à Herstal. Le rond-point situé à Milmort en bordure d'autoroute était l'un des principaux lieux d'actions de la grève menée en front commun.
Aux différentes entrées du rond-point, des dizaines de militants de la FGTB, de la CSC mais aussi des gilets jaunes ont répondu à l'appel. Le mouvement citoyen s'unit pour la première fois aux forces syndicales et y voit une certaine reconnaissance. Pour les syndicats, cette grève est une façon de remettre la pression sur le Gouvernement Michel.
Venu à la rencontre des grèvistes du Hauts-Sarts, Raoul Hedebouw, la figure phare du PTB, se réjouit de l'ampleur du mouvement qui tombe à un moment où le gouvernement Michel est fragilisé.
A l'intérieur du zoning industriel, la cible des actions était les entreprises. Safran Aero Boosters était totalement à l'arrêt. C'était aussi le cas d'autres sociétés où la revendication principale reste une indexation des salaires en lien réel avec le vrai coût de la vie.
En attendant la réponse du gouvernement, un des enseignements de cette journée est la tentative d'harmonisation de couleurs différentes qui, après tout, mènent un même combat.