Stationnement anarchique : campagne de prévention et de répression à Waremme
La Police administrative de la Ville de Waremme en collaboration avec la Zone de Police de Hesbaye a lancé une campagne pour la lutte conte le stationnement anarchique. Après une phase de sensibilisation et de prévention, place à la répression. Les PV ont été distribués à la pelle ce vendredi jour de marché.
Cet habitant de la rue du Casino à Waremme est excédé. Le stationnement anarchique, c’est tous les jours ici. C’est pour remédier à cette problématique que la ville de Waremme a enclenché fin mai dernier une campagne de prévention et de répression. Une opération menée par les agents constatateurs et la zone de police Hesbaye.
« Nous sommes dans une campagne de répression contre le stationnement anarchique qui s'est multiplié ces derniers temps sur le centre-ville. Et donc l'autorité administrative a demandé qu'en association avec les services de police administrative de la ville, nous menions de campagne main dans la main qui, jusqu'à présent, est assez fructueuse, pour sensibiliser les citoyens et à terme, commencer à devenir répressif si jamais le message n'était pas bien passé auprès de tous », commente Benoît Biets, directeur opérationnel de la zone de Police Hesbaye.
Et en ce jour de marché, les infractions se comptent à la pelle. Avec une photo à l’appui, l’infraction sera difficile à contester.
« On intervient sur site, on fait des photos évidemment de la mise en situation pour bien expliquer au fonctionnaire sanctionnateur. On fait un constat. On rédige l'infraction qui est reprise au code de la route, on envoie, et il y a un suivi administratif qui s'opère ou non », explique Alizée Marmol, responsable de la police administrative et agent constatateur à Waremme.
Cet automobiliste avec ses 4 roues sur le trottoir commet une infraction de 2ème catégorie, soit une amende de 116 euros. Il s’en tire avec un avertissement.
Attention donc si vous circulez à Waremme, cette campagne se poursuit jusqu’à l’été. Mieux vaut donc se garer sur les emplacements réglementaires, il en va de la sécurité de tous.
Sophie Driesen