Journée mondiale de l'eau : découverte des mystères du Triffoy

Ce 22 mars, journée mondiale de l'eau, des Marchinois découvrent la faune et la macrofaune peuplant la rivière du Triffoy. Une des nombreuses activités organisées par les Contrats de Rivière, pour les Journée Wallonnes de l'eau.

Plongez dans les Journées wallonnes de l’eau. Du 14 au 30 mars, plus de 300 activités sont organisées au bord de nos cours d’eau : balades à pied ou à vélo, visite et conférences. Les Journées wallonnes de l'eau sont organisées chaque année par les Contrats de rivière, associations visant à gérer et à protéger nos cours d’eau.   
 

« Un Contrat de rivière est une ASBL, il y en a quatorze en Région wallonne, un par sous-bassin hydrographique. Le travail de base des contrats de rivière, c'est de réaliser un inventaire des atteintes à la bonne qualité des cours d'eau. Et sur base de cet inventaire, avec différents partenaires qui peuvent être des communes, provinces, régions, mais également des groupes de pêcheurs, des agriculteurs ou autres, on met en place des programmes d'actions pour résoudre les problématiques relevées et améliorer, préserver la qualité des cours d'eau », explique Sébastien Devillers, coordinateur du comité local Hoyoux du Contrat de rivière Meuse Aval. 
 

Ce 22 mars marque la journée mondiale de l’eau. A Marchin, quelques curieux sont venus découvrir la vie secrète du Triffoy : 

« On a nommé notre activité “Les mystères de la rivière du Triffoy” pour parler de la faune et de la macrofaune. Notre activité se déroule en deux étapes, une balade qui va nous parler d'éléments naturels et artificiels qui ont une influence sur la faune de la rivière et une deuxième partie d'activités où, avec les participants, on va étudier à travers un petit indice biotique simplifié la présence de la macrofaune », explique Marie-Claire Houée, coordinatrice adjointe du Contrat de rivière Meuse Aval. 
 

« On se trouve le long du Triffoy qui est un cours d'eau qui, comme le Hoyoux, a la particularité de présenter ce qu'on appelle des barrages à travertin, décrit Sébastien Devillers. Ce sont des structures géologiques et biologiques très particulières, qui grandissent grâce à l'activité photosynthétique de certaines algues et mousses bien spécifiques et donc qui créent des zones d'écoulement différenciées sur le cours d'eau, ce qui enrichit sa biodiversité. »
 

Après l’observation des travertins, sorte de barrages naturels, zoom sur la macrofaune. Larves escargots et petites bebetes dont la présence donne des indices sur la qualité de l’eau :  « Certaines espèces tolèrent ou non la pollution et donc ça va permettre de déterminer à travers leur nombre et la tolérance, si le cours d'eau va être de bonne ou de mauvaise qualité », explique Marie-Claire Houée, équipée d'éprouvettes et de loupes.  
 

De nombreuses activités gratuites et familiales sont prévues jusqu’au 30 mars. L’inscription est obligatoire. Pour retrouver toutes les activités, rendez-vous sur le site internet des Journées wallonnes de l’eau. Nos cours d’eau ont encore beaucoup de secrets à partager. 




 

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