Budget 2025 de la FWB : les étudiants du qualifiant manifestent leur mécontentement
Ce mardi mardi, une centaine d’étudiants ont manifesté devant les établissements scolaires afin de dénoncer les mesures d’économie dans l’enseignement qualifiant.
Les membres du bloc étudiant de Saint-Luc secondaire, organisateurs de la manifestation, étaient bien décidés à faire entendre leur voix sur ces mesures qui, pour eux, sont une menace pour les droits et les conditions des étudiants, mais aussi des professeurs. Ils ont parcouru plusieurs établissements scolaires de la Ville ce mardi matin. Objectif : sensibiliser, mais aussi montrer leur mécontentement face aux mesures du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. "Le matin, nous avons bloqué l'entrée de Saint-Luc secondaire, puis nous avons laissé rentrer les élèves. Il y a une partie des élèves qui nous ont soutenus et qui sont venus avec nous dans la rue. On a chanté devant Waha, on a chanté devant les Beaux-Arts, puis devant Marie-Thérèse, l'école d'hôtellerie et l'université de Liège." explique Axel Paris, porte-parole du bloc étudiant de Saint-Luc secondaire.
Des mesures qui inquiètent
Une colère nourrie par le vote du budget 2025 qui aura lieu ce mercredi. Pour ces étudiants, ces mesures d’économies programmées dans l’enseignement qualifiant inquiètent. Ils voient une dévalorisation des étudiants artistes (dans le cas des étudiants de Saint-Luc secondaire), mais également l'accès aux études supérieures aux élèves du qualifiant. "Il faut se battre pour son avenir. J'ai clairement des objectifs clairs et des attentes envers l'éducation que Glatigny et ses réformes ne peuvent pas me permettent d'avoir." nous explique Robin, membre du bloc étudiant de Saint-Luc secondaire.
Ces étudiants estiment être les grands perdants de ces mesures et se sentent totalement lésés. Pour eux, les projets du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles ne passent toujours pas. "Ce que dit la ministre de l’enseignement (Valérie Glatigny) est absolument insupportable. Cela témoigne d'une vraie volonté de dévaloriser les secteurs qui coûtent trop cher, mais qui, en réalité, ne les intéressent simplement pas." détaille le porte-parole.
Ces mesures seront donc soumises au vote des parlementaires ce mercredi. Leur entrée en vigueur est prévue pour le 1er janvier 2025.