À 50 et 60 ans, Éric et Alain vont courir le marathon de Los Angeles
Dimanche prochain, c'est le marathon de Los Angeles. Et parmi les coureurs au départ, il y aura notamment deux Liégeois. Et ce n’est pas l’âge qui les arrête, à 50 et 60 ans, ils ont décidé de courir 42 kilomètres sur le sol américain.
Dans quelques jours, Éric prendra la route de Los Angeles pour participer à son troisième marathon. "On démarre du Dodger Stadium, tout se fait dans le centre. Et puis on passe dans des quartiers comme Chinatown, Little Tokyo, on va voir Hollywood Boulevard et puis on se dirige Beverly Hills avec les palmiers, ça doit être bien sympa", explique le coiffeur de profession.
Sa participation n'est pas un hasard. Cette année est une année spéciale pour lui. "J'ai eu 50 ans cette année. Il y a quelques mois je me suis dit que j'allais fêter ça en faisant un marathon. À la base, je cherchais en Belgique ou en Hollande, mais suite à tous mes cadeaux d'anniversaire, tous mes potes m'ont motivé à trouver quelque chose hors du commun. Je n'ai pas trouvé plus loin que Los Angeles dans les mois qui venaient", fait savoir le Liégeois.
Ce défi, ce n’est pas seul qu’il veut le relever. Si Éric le fait pour ses 50 ans, Alain, lui, va l’accompagner pour ses 60 ans. "Je suis arrivé à un âge où j'ai envie de tout donner et je me remets en question, alors, pourquoi pas ? Je me lance des objectifs à partir de 60 ans, en étant bientôt pensionné", raconte Alain.
Un peu moins expérimenté qu'Éric, Alain s’apprête à courir son premier marathon. "Je n'ai jamais essayé ça. Le plus de kilomètres que j'ai fait, c'était il y a 15 ans, c'était 25 kilomètres et j'avais très très mal terminé. Ici, pour la première fois de ma vie depuis que je cours, j'ai suivi un programme d'entraînement."
Il a fallu un programme d’entrainement pour le physique, mais il a aussi fallu surveiller son alimentation, sous l’œil d’un diététicien. "Pour la phase de préparation, qui va durer quelques mois, on conseille une alimentation anti-inflammatoire, sur base d'une bonne hydratation, de légumes verts, des antioxydants, des légumes secs et des fruits secs, notamment aussi les poissons gras avec les omégas 3", détaille Ludovic Martin, diététicien.
Une fois que le marathon se rapproche, l'alimentation doit à nouveau être changée. "La semaine avant le marathon, il va falloir adapter son alimentation et vraiment la charger en glycogènes pour que le muscle soit prêt à avoir des réserves pour tenir le marathon", poursuit le diététicien.
Pour les deux Liégeois, l’objectif est le même: aller jusqu’au bout ! "Être "finisher" comme on dit, passer la ligne d'arrivée, prendre du plaisir en étant là au bout et après on verra. On ne va pas se mettre de pression, de toute façon on n'est pas là pour le gagner", annonce Éric. Pour Alain, "le finir serait déjà un très bel objectif pour un premier marathon. On verra la sensation au 25e kilomètre et au 30e kilomètre pour voir si on peut un peu pousser."
Dimanche prochain, Éric et Alain découvriront pour la première la côte ouest, au cœur des quartiers mythiques de Los Angeles.