"Sans soleil" : un film de Banu Akseki qui nous plonge dans un monde sans repère
Pour « Sans Soleil », son premier long métrage, la réalisatrice belge Banu Akseki avait l’envie de plonger le spectateur dans un monde d’anticipation, un monde qui se dégrade, où les repères habituels disparaissent.
Alors que la Terre est marquée par des éruptions solaires, Joey, qui a été adopté par un couple aisé lorsqu’il était enfant, est confronté à une femme qui ressemble à sa mère biologique.
Le film se déroule sur deux époques, celle de son enfance et celle de son adolescence, qui permettent de voir l’évolution du monde. Si le contexte est sombre, Banu Akseki y insuffle une force d’amour, celui de Joey pour sa mère, pour la jeune fille dont il tombe amoureux.
La réalisatrice invite le spectateur à entrer dans un monde crépusculaire à travers son film qui présente une forte dimension hypnotique, sensorielle.
Avec Asia Argento, Louka Minnella, Sandrine Blancke, Joe Decroisson, « Sans Soleil » de Banu Aksedi, est produit par Frakas Production et proposé dans les cinémas des Grignoux jusqu’au 28 juin.
F. Bonivert