Scène ouverte aux Hivernales de la Danse
Le gala des Hivernales de la Danse, prestigieux événement de danse classique et contemporaine, passe au format festival pour sa 12ème édition. Parmi les nombreuses nouveautés, une scène ouverte : « Il y a plein de collectifs qui sont en demande d'une fenêtre, d'une visibilité, d'un espace pour se tester. Et c'est aussi le principe du festival. On veut vraiment ouvrir la danse au maximum de monde. Et ici, pour cette scène ouverte, c'est totalement gratuit et ça permet à ces collectifs de se tester, de se découvrir, de montrer leur univers à un public averti, et cela tout à fait gratuitement. Et pour nous, c'était vraiment important d'ouvrir cette fenêtre vers les autres. », explique Marie Doutrepont, fondatrice et directrice artistique de l'événement.
Une ouverture sur d’autres styles, d’autres propositions qui sortent des cases. Avec des extraits de spectacles parfois très aboutis, comme pour David Framba. Amputé en 2021, il a créé la pièce Limp, qu’il danse à Anvers. « Pour le moment, j'ai eu des bons retours. Mais bon, c'est aussi des gens qui me connaissent, qui m'ont connu avant. Pour eux, c'est un peu différent de me voir dans ce contexte-là, parce qu'ils m'ont vu danser en étant valide. Et maintenant, c'est quelque chose de complètement différent, qu’à la base je ne pensais pas refaire. Donc c'est assez intéressant d'avoir le retour des gens aussi et que finalement, ils trouveront autant de choses intéressantes dans l’handi-danse que que dans la danse traditionnelle. Ce qu'on a présenté ici, c'est juste des petits extraits en fait du spectacle original, mais sans la technologie juste avec musique et danse. »
« C'est une opportunité de dingue parce que c'est un grand concours qui est connu à l'international et ça permet aussi de pouvoir danser, présenter cette pièce à un autre public. Donc c'est chouette d'avoir le retour du public, que ça soit positif ou négatif. C'est toujours bien d'avoir des avis constructifs pour pouvoir améliorer ou pas une pièce ou un moment. C'est pour quand on danse, c'est pour ce moment-là », partagent Maureen Galère et Amandine Nicolas, danseuses de la compagnie LMM.
Danseurs et danseuses amateurs, en voie de professionnalisation ou artistes confirmés, peu importe, les émotions dans la petite salle de la Caserne Fonck que les grandes scènes d'Opéra.
A. Gerday