L'art urbain se dévoile à Hannut

L’ancienne piscine de Hannut se prépare à accueillir une grande exposition d’art urbain le 12 avril prochain. 30 artistes ont été invités à venir en résidence réaliser leur fresque. Des œuvres qui s’étendront au-delà du bassin de la piscine.

Reconvertie en lieu de résidence culturelle, l’ancienne piscine de Hannut se prépare à accueillir une nouvelle exposition dès le 12 avril prochain. Les premières fresques ont déjà été achevées, d’autres sont en cours de réalisation. Au total, 30 artistes  vont partager ce lieu pour mettre en avant l’art urbain.

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"C'était créer vraiment un lieu comme un grand atelier pour une trentaine d'artistes qui viennent en résidence depuis le début février jusque fin mars début avril pour pouvoir faire différentes œuvres ici sur sur les structures en bois, mais aussi sur les murs, dans les vestiaires", explique Robin Bodéüs, le coordinateur de l'exposition.
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L’exposition se construit petit à petit. Les artistes dévoilent chacun leur univers. Ici, le bleu domine. L’eau a inspiré le créateur. Au fond du bassin, les conditions de travail sont excellentes : de la lumière et de l’espace, et l’exploration artistique peut commencer pour ce muraliste confirmé.
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"Les illustrateurs la plupart du temps travaillent en assez petits formats dans leur bureau. Et là, le fait d’essayer sur mur, d’avoir la plupart du temps en tout cas, une seule journée pour faire rentrer son dessin, c'est une espèce de défi" sourit Johnny Boy, muraliste.
L’exposition d’art urbain naît entre les murs de la piscine, mais va s’étendre au-delà. Robin Bodéüs avait déjà réalisé il y a deux ans une fresque monumentale à deux pas de la piscine. Il présente en intérieur une œuvre dans la continuité.
"Il y a de nouveau ce que j'aime bien appréhender dans mon travail, dans ma démarche artistique, un arbre qui pousse depuis son ventre. Et c'est plutôt que représenter l'humain qui arrive avec l'urbanisation et essaie de pre,dre sa place sur la nature, c'est l'inverse. La nature peut reprendre aussi ses droits. Si on laisse quelque chose abandonné,
on voit que ça a repousse", explique l'artiste.
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D’autres murs sont prêts à accueillir d’autres artistes. Certains ayant déjà commencé. L’objectif est d’inaugurer un véritable parcours d’art urbain lors de l’exposition Khrôma dès le 12 avril prochain.  

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