Des billets "Comme s'il en pleuvait" au théâtre Arlequin
Après une représentation le réveillon de la Saint-Sylvestre, la pièce "Comme s'il en pleuvait" du théâtre Arlequin revient dès le 15 janvier. Cette comédie surréaliste interroge notre rapport à l'argent.
Découvrir un billet de 100 euros cela fait toujours plaisir. Enfin, en théorie. Et c’est de cette situation de départ qu’a été créée la pièce “comme s’il en pleuvait”. Évidemment, on parle de billets. Or, parler argent, est rarement vu comme quelque chose d’élégant.
“La pièce est avant tout une situation", résume le comédien Philippe Vauchel. "Un couple dans son appartement parisien découvre sur sa table de salon, un billet de 100 euros. Lui est convaincu que c’est sa femme qui a déposé ce billet. Elle dit qu’elle n’y est pour rien".
Dephine Dessambre, comédienne et directrice du théâtre, poursuit : “C’est une histoire qui part d’une intrigue un peu absurde, un peu surréaliste, mais qui remet en question toutes les considérations autour du couple, autour de l’usage de l’argent. Comment doit-on l’utiliser ? Doit-on le mériter ? Faut-il le partager ? Il y a les opinions politiques qui interviennent aussi. Il y a plein de thèmes de la vie quotidienne qui sont abordés de façon très drôle et cocasse”.
Une comédie surréaliste
Cette pièce a été écrite par le français Sébastien Thiéry et se déroule entièrement dans un appartement.
Dans ce spectacle, 4 comédiens se partagent l’affiche et tournent en dérision le quotidien. Ce qui donne lieu à une comédie surréaliste, comme l'explique Philippe Vauchel : “On part vraiment du quotidien, et dans le quotidien, tout doucement, viens se glisser quelque chose qui dépasse tout le monde. Parce que c’est un couple qui a leur femme de ménage, leur voisin qui va un moment donné faire irruption dans la pièce et qui est joué par le metteur en scène. Quentin Wasteels et la femme de ménage, c’est Maïté Wolf. Et cet argent va rendre fou un peu tout le monde, de façon différente sans doute”.
Delphine Dessambre confirme et étaye : “La femme de ménage qui elle a ses préoccupations essentielles, c’est-à-dire travailler. Elle travaille dans un milieu bourgeois et la découverte de l’argent lui pose vraiment un gros problème parce qu’elle est obnubilée par le vol. Sa terreur, c’est qu’on la soupçonne de vol. Alors à toutes les interrogations que le couple bourgeois lui pose de bonne foi et gentiment, elle répond sans cesse qu’elle n’a pas volé. Avec son accent espagnol qui est succulent”.
Cette pièce de théâtre interroge donc notre rapport à l’argent. Pour les amateurs de théâtre, vingt représentations sont prévues tous les vendredis et samedis à partir du 15 janvier et jusqu’au 26 mars. À noter également, une date prévue le dimanche 30 janvier.
M.L.