Awans: Les articles de déco ont pris la place de l'auto
A Awans un garage a été transformé il y a 7 ans en magasin de cadeaux et déco. Aujourd’hui, cette activité occupe majoritairement les réseaux sociaux. Le garage pourrait dès lors retrouver prochainement sa fonction d’origine.
Ici à Awans, on voit très bien que la vitrine du magasin remplace la porte du garage. Celle-ci peut d’ailleurs reprendre sa place à tout moment, les glissières sont toujours en place. Lorsqu’elle démarre son activité, Mélika Chakouath élève ses 4 enfants et veut les voir grandir à ses côtés.
“Je ne voulais pas courir de tous les côtés. Je venais d’avoir mon 4ème enfant, et je voulais une vie sans stress. J’ai toujours aimé la déco et mon mari m’a proposé d’occuper le garage. On a retiré le volet et on a fait une vitrine pour que je puisse lancer mon magasin. Mon mari n’y croyait pas trop, mais cela fait 7 ans que cela dure”, sourit-elle.
Il n’a pas fallu réaliser de gros aménagements pour que le garage devienne lieu d’exposition pour articles de décoration. La vitrine est changée à chaque saison et doit inciter le promeneur à pousser la porte du showroom. Mais au final, c’est la vente en ligne qui marche le mieux.
“Lorsque j’ai démarré, j’ai aménagé le garage et fait des photos de tous les articles que j’ai postées sur Facebook. J'ai inondé les réseaux sociaux et ça marche mieux en ligne, qu’ici au magasin”, commente-t-elle.
Si avoir son magasin à la maison est un avantage, c’est aussi beaucoup de travail, surtout pendant le confinement où les ventes ont explosé. Aujourd’hui, l’activité est plus calme, mais le bilan reste positif.
“Je suis contente de ce qui a été réalisé, mais c’est un travail énorme. Et on est souvent seul. Les journées sont parfois longues. J’effectue les envois, mais je ne vois finalement pas grand monde. Les clients ne passent que pour venir chercher des commandes, donc aujourd’hui je me dis que je pourrais travailler autrement. Ou carrément faire autre chose.”
Maintenant que les enfants ont grandi, d’autres perspectives s’offrent en effet à Mélika qui pourrait donner une nouvelle orientation à son activité. Dès le départ, c’était une possibilité. Refermer une page comme un volet de garage.
Sophie Driesen