Reprise du travail à la FN Herstal
La CSC et la direction de la FN Herstal ont trouvé un accord concernant le travailleur du syndicat chrétien un temps écarté de l'atelier de montage. Son possible retour dans l'atelier où il travaillait avait causé des remous.
Le mouvement de grogne au sein de la FN Herstal a débuté le 12 février dernier lorsque la FGTB avait débrayé, n'acceptant pas le maintien au sein de l'atelier de montage d'un ouvrier exerçant à mi-temps une mission syndicale et ayant proféré des menaces à l'encontre de ses affiliés. Le travailleur CSC reprochait notamment à ses collègues d'être à l'origine d'un rapport négatif sur sa productivité. Le syndicat socialiste craignait dès lors pour la sécurité de ses affiliés et avait sollicité que le travailleur soit déplacé dans un autre atelier et ne puisse plus exercer son mandat syndical dans cet atelier. Au terme de 24 heures de grève, la FGTB avait obtenu gain de cause et le travail avait pu reprendre au lendemain du mouvement.
Après la mise à l'écart du militant par la direction, la CSC avait, à son tour, décidé d'arrêter le travail pour défendre la liberté syndicale mais aussi dénoncer une sanction de la direction, laquelle s'en défend arguant que cette décision de déplacement constituait une solution pour assurer la sécurité de tous. Le syndicat chrétien et les responsables de la société d'armement herstalienne ont finalement trouvé un accord pour que le travailleur puisse exercer son mandat syndical dans d'autres ateliers et ce après une réorganisation interne à la CSC
Des groupes de travail vont également être mis en place au sein de l'entreprise afin de faciliter le règlement de conflits de ce type mettant à mal durant plusieurs jours la productivité de l'entreprise