Chocolat et changements climatiques. Nos chocolatiers sereins
Les scientifiques ont tiré la sonnette d'alarme en ce début janvier, les changements climatiques pourraient signifier la fin du chocolat d'ici 30 ans. Ce n'est pas la première fois que ce type d'annonce est faite. Elle n'inquiète pas en tout cas outre-mesure les chocolatiers de la région liégeoise
Pour Jean Galler, actif dans le secteur depuis plus de 40 ans, il faut relativiser. Ce sont les plantations du Ghana et de Côte d'Ivoire qui seraient les plus menacées par le réchauffement climatique, celles qui fournissent les gros industriels du chocolat. Rien à craindre donc pour nos chocolatiers. C'est aussi l'avis de Benoît Nihant un des seuls chocolatiers à fabriquer depuis 10 ans son chocolat. Ses plantations se situent en Amérique du Sud, la terre d'origine du cacao. Le fossé entre le chocolat bas de gamme et haut de gamme est en effet en train de se creuser. C'est ce que constate aussi Pascal Bedeur à Fléron. Lui aussi estime que le chocolat authentique aura toujours sa place, même dans 30 ans. Un chocolat qui aura un prix à la hauteur de sa qualité et du savoir-faire de ces professionnels. Une approche peu prise en compte chez les poids lourds de l'industrie agro-alimentaire.