Quel taux de pesticides dans l'air que vous respirez ?

Quel taux de pesticides dans l'air que vous respirez ?

l'Institut Scientifique de Service public (ISSeP), installé à Liège, vient de mener une étude sur l'enregistrement de mesures du taux de pesticides autour de 12 stations réparties sur le territoire wallon, en ce compris trois en région liégeoise : Tinlot, Oupeye et Liège.

C'est dans les localités de Gembloux, Louvain-la-Neuve, Tinlot et Dour et à Charleroi que les moyennes des concentrations totales mesurées sur l'année ont été les plus élevées. Les concentrations maximales ont été mesurées à Gembloux et Louvain-la-Neuve.

Le nombre de substances actives et la concentration moyenne étaient les plus élevés à Oupeye (localité fruitière) et les moins élevés au Mont Rigi (Waimes).

Il apparait que les doses respirées sont plus intenses dans les localités agricoles et au printemps, d'avril à juin.

L'exposition aux pesticides extérieurs est quasi nulle en hiver. Les fongicides n'ont été mesurés qu'au printemps et en été, alors que deux pics de concentrations d'herbicides ont été observés au printemps, en été et en automne. En revanche, les insecticides ont été détectés tout au long de l'année.

Le ministre Carlo Di Antonio estime au vu de ces premiers résultats qu'une évaluation plus précise de l'exposition est nécessaire pour mieux comprendre le lien entre l'exposition aux pesticides et les effets potentiels sur la santé humaine (maladie de Parkinson, asthme, développement du foetus, perturbateurs endocriniens, ...). M. Di Antonio a confié à l'Institut Scientifique de Service public (ISSeP) une nouvelle étude à l'échelle de la Wallonie

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l'Institut Scientifique de Service public (ISSeP), installé à Liège, vient de mener une étude sur l'enregistrement de mesures du taux de pesticides autour de 12 stations réparties sur le territoire wallon, en ce compris trois en région liégeoise : Tinlot, Oupeye et Liège.

C'est dans les localités de Gembloux, Louvain-la-Neuve, Tinlot et Dour et à Charleroi que les moyennes des concentrations totales mesurées sur l'année ont été les plus élevées. Les concentrations maximales ont été mesurées à Gembloux et Louvain-la-Neuve.

Le nombre de substances actives et la concentration moyenne étaient les plus élevés à Oupeye (localité fruitière) et les moins élevés au Mont Rigi (Waimes).

Il apparait que les doses respirées sont plus intenses dans les localités agricoles et au printemps, d'avril à juin.

L'exposition aux pesticides extérieurs est quasi nulle en hiver. Les fongicides n'ont été mesurés qu'au printemps et en été, alors que deux pics de concentrations d'herbicides ont été observés au printemps, en été et en automne. En revanche, les insecticides ont été détectés tout au long de l'année.

Le ministre Carlo Di Antonio estime au vu de ces premiers résultats qu'une évaluation plus précise de l'exposition est nécessaire pour mieux comprendre le lien entre l'exposition aux pesticides et les effets potentiels sur la santé humaine (maladie de Parkinson, asthme, développement du foetus, perturbateurs endocriniens, ...). M. Di Antonio a confié à l'Institut Scientifique de Service public (ISSeP) une nouvelle étude à l'échelle de la Wallonie

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