TOX CIT’INK attend dix mille visiteurs
Liège TOX CIT’INK c’est ce weekend.
Cette convention de tatouage organisée depuis 6 ans a grandi depuis son lancement. Elle accueillait au départ 42 tatoueurs. Aujourd’hui, ils sont plus de 200 à venir faire démonstration de leur savoir-faire durant deux jours. Les organisateurs attendent dix-milles personnes sur le site de la Halles de Foires.
Le tatouage a toujours plus de succès, il est tendance. En vingt ans, la discipline a changé de statut aux yeux du grand public.
"On constate de plus en plus que la perception du tatouage a changé" explique Jean-Pierre Mottin, organisateur de Liège TOX CIT’INK. "On constate aussi qu’il y a davantage de personnes qui franchissent les portes des salons de tatouages. Ces gens sont issus de beaucoup de strates différentes de la société. Pour nous, c’est très intéressant. Surtout lorsqu’on constate que le regard des gens à changé, notamment chez les personnes âgées."
A Liège, comme un peu partout, les salons de tatouages prolifèrent. Mais ce succès a aussi son revers de médaille.
"Il arrive souvent que des jeunes tatoueurs ouvrent des salons mais ne respectent pas les règles" explique Jean-Pierre Mottin. "Je ne pense pas qu’ils veuillent mal faire. Mais simplement, ils ne sont pas assez formés au niveau technique, mais aussi, et plus grave, en matière d’hygiène. Je pense qu’il faudrait mieux encadrer la profession, et plus de contrôles."
Pour remédier à cela, Jean-Pierre Mottin essaye de mettre en place un syndicat de la profession qui pourrait assurer une meilleure vigilance.
Le tatoueur veut également conscientiser le public. Pour lui, lorsqu’on se fait tatouer, il faut éviter de succomber aux effets de mode qu’on pourrait rapidement regretter plus tard. Il appelle toujours les candidats à bien réfléchir à leur projet, à se renseigner sur le tatouage, mais aussi à discuter avec le tatoueur. Et dans la mesure du possible trouver un tatoueur dont le style et les pratiques correspondent au projet envisagé.