Journée mondiale du vélo : quels projets d'infrastructure pour Liège ?
Ce lundi 3 juin c’est la journée mondiale du vélo. L’occasion de se pencher sur les différents projets d’infrastructures cyclables en région liégeoise. Plusieurs dossiers sont à l’étude, explique le ministre wallon de la mobilité et des infrastructures, Philippe Henry :
« Il y a d'une part des subsides très importants vers les villes, dont la Ville de Liège. Il y a beaucoup de moyens que nous soutenons pour ses propres voiries. Et puis nous avons des projets régionaux, notamment des cyclostrades, donc des infrastructures confortables de plus longue distance, notamment vers le Sart-Tilman, le long du nouveau busway B2 qui est en cours de travaux. On a aussi le projet de descente depuis Bierset jusque Seraing où là, on va avoir une juxtaposition de la cyclostrade là où il y a aujourd'hui la sortie d'autoroute. Et puis, il y a d'autres projets encore qui sont à l'étude. Bien sûr la Vesdrienne jusqu'à la frontière allemande, 50 kilomètres au départ de Liège. »
Pour la ville de Liège, le dernier baromètre cyclable du Gracq faisait état d’un climat “très défavorable à la pratique du vélo”. Mais ces projets d’infrastructure donnent de nouvelles perspectives, se réjouit Alexandre Hagenmuller, chargé de projet au Gracq de Liège :
« Sur les plans, en tout cas les plans sur lesquels le Gracq est consulté, on voit qu'il y a une amélioration. Il y a un enjeu sur la mobilité cyclable et la mobilité active en général, grâce notamment au soutien de la Région, notamment via le plan Pimaci, plan d'investissement mobilité active, de mettre davantage d'argent et de donner davantage de place à la mobilité active, piéton et cyclable, sur les prochaines années. »
Des projets ambitieux, avec la volonté de séparer et donc sécuriser les différents utilisateurs de la route, qu’ils soient piétons, cyclistes ou automobilisites. Cela devrait être la cas par exemple pour la cyclostrade qui relierait bierset à Seraing : « Il faut des itinéraires complètement séparés, à la fois des voitures et des piétons, insiste Alexandre Hagenmuller. Si on n'est pas séparé des piétons, effectivement on perd en vitesse et on va encore créer une insécurité entre piétons et cyclistes. Et on va créer encore des ressentiments entre deux mobilités actives qui sont complémentaires au final. »
Pour la liaison entre le Sart-Tilman et le centre, les travaux ont déjà démarré. Les autres projets, comme la cyclostrade entre Bierset et Seraing, sont toujours à l’étude. Il faudra encore quelques années avant de pouvoir y pédaler en toute sécurité.
A. Gerday